
© Aeroflot
Une réunion a été convoquée mardi 21 février à Moscou par les pays hostiles à l'obligation faite à leurs compagnies aériennes opérant dans l'UE d'acheter l'équivalent de 15 % de leurs émissions de CO2 dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. Les États-Unis, la Chine et l'Inde sont à la tête de cette fronde contre l'Union européenne et la réunion de Moscou vise à un accord sur des mesures de rétorsion.
Des propositions constructives
"J'ai une question pour les pays qui se réunissent à Moscou : nous savons ce que vous n'aimez pas, mais quelles sont vos propositions constructives en vue de parvenir à un accord mondial pour le secteur de l'aviation", a lancé Connie Hedegaard. "L'Union européenne ne suspendra pas sa législation", a-t-elle averti.
La législation européenne entrée en vigueur le 1er janvier 2012, oblige les compagnies opérant dans l'UE, quelle que soit leur nationalité, à acheter l'équivalent de 15 % de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique. Elles devront s'acquitter de cette obligation au printemps 2013. La Chine et les États-Unis refusent de se soumettre à cette législation et veulent interdire à leurs compagnies aériennes de participer au mécanisme européen d'achat de permis de polluer. La mesure fait l'unanimité contre elle. 26 des 36 membres de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) la contestent. Elle risque de déclencher des mesures de rétorsions, a averti Tony Tyler, directeur général de l'Association internationale du transport aérien, au cours d'une rencontre début février avec les représentants de l'industrie aéronautique européenne à Bruxelles.
Des propositions constructives
"J'ai une question pour les pays qui se réunissent à Moscou : nous savons ce que vous n'aimez pas, mais quelles sont vos propositions constructives en vue de parvenir à un accord mondial pour le secteur de l'aviation", a lancé Connie Hedegaard. "L'Union européenne ne suspendra pas sa législation", a-t-elle averti.
La législation européenne entrée en vigueur le 1er janvier 2012, oblige les compagnies opérant dans l'UE, quelle que soit leur nationalité, à acheter l'équivalent de 15 % de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique. Elles devront s'acquitter de cette obligation au printemps 2013. La Chine et les États-Unis refusent de se soumettre à cette législation et veulent interdire à leurs compagnies aériennes de participer au mécanisme européen d'achat de permis de polluer. La mesure fait l'unanimité contre elle. 26 des 36 membres de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) la contestent. Elle risque de déclencher des mesures de rétorsions, a averti Tony Tyler, directeur général de l'Association internationale du transport aérien, au cours d'une rencontre début février avec les représentants de l'industrie aéronautique européenne à Bruxelles.