
979,7 millions d'euros pour le canal Seine-Nord Europe
Bruxelles propose 13,1 milliards d'euros de subventions pour 276 projets de transports, dont plus de 1,7 milliard d'euros pour la France. Ces projets ont été sélectionnés parmi plus de 700 dossiers soumis depuis septembre "dans le cadre des premiers appels à propositions au titre du mécanisme pour l'interconnexion en Europe", a indiqué la Commission. La décision de financement doit être formellement adoptée le 10 juillet, puis les conventions de subvention doivent être signées avec les bénéficiaires durant le second semestre, pour des versements à partir de 2016.
Lyon-Turin : 813,8 millions d'euros
Les lauréats "sont principalement concentrés sur le réseau central du RTE-T (réseau transeuropéen de transport)", a précisé l'institution. C'est notamment le cas du canal Seine-Nord Europe, qui bénéficiera d'une aide européenne de 979,7 millions d'euros, soit plus de 42 % du coût estimé des études et du chantier. De même, le tunnel ferroviaire Lyon-Turin recevra 813,8 millions d'euros (41 % du coût total) et la liaison ferrée entre Bayonne et Bergara (Espagne), 459,3 millions d'euros (40 % du coût total).
"La mise en œuvre du RTE-T pourrait permettre de créer jusqu'à 10 millions d'emplois et d'accroître le PIB de l'Europe de 1,8 % d'ici 2030", a affirmé la commissaire aux Transports, Violeta Bulc.
Lyon-Turin : 813,8 millions d'euros
Les lauréats "sont principalement concentrés sur le réseau central du RTE-T (réseau transeuropéen de transport)", a précisé l'institution. C'est notamment le cas du canal Seine-Nord Europe, qui bénéficiera d'une aide européenne de 979,7 millions d'euros, soit plus de 42 % du coût estimé des études et du chantier. De même, le tunnel ferroviaire Lyon-Turin recevra 813,8 millions d'euros (41 % du coût total) et la liaison ferrée entre Bayonne et Bergara (Espagne), 459,3 millions d'euros (40 % du coût total).
"La mise en œuvre du RTE-T pourrait permettre de créer jusqu'à 10 millions d'emplois et d'accroître le PIB de l'Europe de 1,8 % d'ici 2030", a affirmé la commissaire aux Transports, Violeta Bulc.
"La décision de financement doit être formellement adoptée le 10 juillet"
Parmi les projets listés par Bruxelles, au moins 23 sont portés directement par des administrations ou des entreprises françaises, pour un montant supérieur à 428 millions d'euros. Le port de Calais recevra notamment 82,3 millions d'euros, celui du Havre 34,7 millions d'euros, la ligne ferroviaire Serqueux-Gisors (Haute-Normandie) 71 millions d'euros, ou encore le futur métro du Grand Paris 31,3 millions d'euros.
Matignon a affirmé que la France sera "le premier bénéficiaire" des subventions de la Commission européenne, avec 1,76 milliard d'euros obtenus pour la période 2016-2020, tous projets confondus. "Ces financements sont une excellente nouvelle pour le pays", ont ajouté les services du Premier ministre, Manuel Valls, assurant que ces crédits "vont permettre d’engager la réalisation de projets essentiels pour le développement de nos territoires et pour le report modal vers les transports les moins émetteurs de gaz à effet de serre".