
© Air France
Bruxelles veut s'attaquer à la concurrence déloyale dans l'aérien. "Il est légitime de défendre le secteur contre la concurrence déloyale lorsque, sur certains marchés, les subventions, les pratiques déloyales, l'application incohérente ou discriminatoire des réglementations et le manque de transparence au niveau des informations financières des entreprises sont utilisés pour fausser le marché", a affirmé la Commission européenne. L'objectif affiché de la Commission est de stimuler la compétitivité internationale du secteur européen de l'aviation alors que l'Europe a été plus durement touchée par la récession que bien d'autres régions du monde. "La compétitivité du secteur européen de l'aviation, en particulier de ses compagnies aériennes internationales, est gravement menacée", a déploré la Commission. "Les marchés dont la croissance est la plus rapide se situent à présent hors d'Europe", a-t-elle ajouté. Aussi, "il nous faut d'urgence opérer une transformation radicale. Face à la mutation de l'aviation mondiale, l'Europe doit réagir et s'adapter rapidement, sous peine de rester à la traîne", a insisté Siim Kallas.
Outre la lutte contre la concurrence déloyale, la Commission entend entamer des négociations "avec des partenaires-clés" tels que la Chine, la Russie, les États du Golfe, le Japon, l'Inde et les pays du Sud-Est asiatique afin d'accéder à des débouchés commerciaux sur les marchés en pleine croissance de la région Asie-Pacifique. La Commission voudrait aussi conclure des accords aériens à l'échelle de l'UE avec des pays voisins comme l'Ukraine, l'Azerbaïdjan, la Tunisie, la Turquie et l’Égypte.
Des rapprochements transatlantiques
Le montant total des bénéfices économiques de ces accords est estimé à 12 milliards d'euros par an par la Commission Bruxelles souhaite également lutter contre les restrictions "archaïques" en matière de propriété et de contrôle. Elle plaide ainsi pour des rapprochements transatlantiques.
Outre la lutte contre la concurrence déloyale, la Commission entend entamer des négociations "avec des partenaires-clés" tels que la Chine, la Russie, les États du Golfe, le Japon, l'Inde et les pays du Sud-Est asiatique afin d'accéder à des débouchés commerciaux sur les marchés en pleine croissance de la région Asie-Pacifique. La Commission voudrait aussi conclure des accords aériens à l'échelle de l'UE avec des pays voisins comme l'Ukraine, l'Azerbaïdjan, la Tunisie, la Turquie et l’Égypte.
Des rapprochements transatlantiques
Le montant total des bénéfices économiques de ces accords est estimé à 12 milliards d'euros par an par la Commission Bruxelles souhaite également lutter contre les restrictions "archaïques" en matière de propriété et de contrôle. Elle plaide ainsi pour des rapprochements transatlantiques.