
La ligne ferroviaire Lyon-Turin fait partie des trente projets prioritaires du RTE-T © RFF /Jean-Luc Viart
Onze organisations professionnelles européennes du secteur du transport ont réagi à l'accord sur le budget de l'Union pour la période 2014-2020. Une déclaration commune a été signée par les ports maritimes (ESPO), les armateurs (ECSA), les ports intérieurs (EFIP), les gestionnaires de réseaux fluviaux (INE), les transporteurs routiers (IRU), les opérateurs et chargeurs du Danube (PDI), les transporteurs et logisticiens de véhicules (ECG), les courtiers et agents maritimes (ECASBA), les aéroports (ACI Europe), les transporteurs et gestionnaires d'infrastructures ferroviaires (CER) et les salariés du transport (ETF).
Menace sur les projets du RTE-T
S'ils saluent un budget de 23 milliards d'euros alloué au secteur qui est en nette augmentation comparé aux 8 milliards du Réseau transeuropéen de transport (RTE-T) de la période précédente (2007-2013), les signataires regrettent que celui-ci soit inférieur d'un tiers aux 32 milliards initialement prévus. "Les dirigeants européens ont manqué une opportunité en faisant des coupes dans un secteur pourvoyeur de croissance. Il est grand temps que les gouvernements nationaux réalisent que le transport est le catalyseur de l'économie européenne. Si les personnes et les biens ne peuvent circuler efficacement, le développement économique est entravé. Selon nous, le transport mérite donc mieux qu'une maigre part de 2,4 % du budget total".
Menace sur les projets du RTE-T
S'ils saluent un budget de 23 milliards d'euros alloué au secteur qui est en nette augmentation comparé aux 8 milliards du Réseau transeuropéen de transport (RTE-T) de la période précédente (2007-2013), les signataires regrettent que celui-ci soit inférieur d'un tiers aux 32 milliards initialement prévus. "Les dirigeants européens ont manqué une opportunité en faisant des coupes dans un secteur pourvoyeur de croissance. Il est grand temps que les gouvernements nationaux réalisent que le transport est le catalyseur de l'économie européenne. Si les personnes et les biens ne peuvent circuler efficacement, le développement économique est entravé. Selon nous, le transport mérite donc mieux qu'une maigre part de 2,4 % du budget total".
"Le transport est le catalyseur de l'économie européenne"
Selon les signataires, "le RTE-T et les dix projets de corridors multimodaux ne pourront être pleinement mis en œuvre avec une si petite enveloppe. Un régime de "premier venu premier servi" va s'instaurer au détriment de la cohérence du réseau dont le marché international a désespérément besoin". Ainsi, les acteurs du transport soutiennent la proposition du Parlement de réviser le budget à mi-parcours, ce qui pourrait permettre de rediriger des fonds "vers des secteurs porteurs de croissance comme le transport".
Au printemps dernier, c'étaient au total 28 fédérations professionnelles européennes du secteur qui avaient demandé à l'ensemble des dirigeant de l'UE de "maintenir l'enveloppe de 31,7 milliards d'euros envisagée pour les infrastructures de transport dans le cadre du Mécanisme pour l'interconnexion en Europe" (Connecting Europe Facility, CEF).