La chaîne régionale de magasins CCV se dote d’un centre de stockage, picking et distribution qui s'adapte à son développement et à la mutation de son métier.
Il fallait à la chaîne de magasins d’habillement CCV, un outil logistique à la hauteur de sa croissance forte et continue. C’est chose faite depuis septembre, grâce à l’ouverture de la nouvelle base du groupe, dans la commune nouvelle de Capavenir (Vosges). Résultat d’un investissement de près de 6 millions d’euros, le bâtiment déploie 5.500 m2 dont un peu plus de 4.000 m2 pour l’entreposage des références et leur redistribution dans un périmètre géographique de plus en plus étendu.
Société familiale, CCV totalise désormais 30 points de vente, soit 12 dans l’est de la France son fief historique, 10 dans le nord où il a poursuivi son expansion, et 8 sur une frange ouest de Rouen à Angoulême.
"En 2007 quand nous avons repris le groupe, nous comptions deux magasins et l’e-commerce était inexistant. Quelques kilomètres plus loin, le précédent centre logistique basé à Epinal, avait été conçu dans ce contexte, autant dire qu’il n’était plus du tout adapté", décrit Jean-Michel Halphen, co-dirigeant de CCV. La chaîne compte encore croître, en "physique" par la création de deux à trois magasins par an, et plus encore en "virtuel" avec son développement sur internet. Selon les prévisions de Jean-Michel Halphen, "la part des ventes en ligne doit passer rapidement de 5 à 15 %" du chiffre d’affaires, actuellement situé à 100 millions d’euros pour un effectif de 475 salariés.
Un espace de transit
La construction, qui a été assurée par le groupe vosgien Avinim, traduit ces nouvelles donnes. Une part importante des surfaces est dédiée à l’activité de picking afin d’assurer une redistribution fine en magasins des 200 marques que gère CCV. L’entreposage vise le zéro stock de long terme, organisé pour constituer un espace de transit où les articles textiles ne restent qu’un temps limité avant leur traitement. Les marchandises sont tracées grâce à une étiquette en mode RFID, de sorte que "c’est le convoyeur qui les déplace, et non la personne", relève le dirigeant de CCV. Outre plusieurs espaces propices au bien-être des salariés (cuisine, salle de sport…) le bâtiment intègre un showroom ainsi qu’un studio de photos pour la vente sur le web, signe de son installation dans l’air du temps.
Société familiale, CCV totalise désormais 30 points de vente, soit 12 dans l’est de la France son fief historique, 10 dans le nord où il a poursuivi son expansion, et 8 sur une frange ouest de Rouen à Angoulême.
"En 2007 quand nous avons repris le groupe, nous comptions deux magasins et l’e-commerce était inexistant. Quelques kilomètres plus loin, le précédent centre logistique basé à Epinal, avait été conçu dans ce contexte, autant dire qu’il n’était plus du tout adapté", décrit Jean-Michel Halphen, co-dirigeant de CCV. La chaîne compte encore croître, en "physique" par la création de deux à trois magasins par an, et plus encore en "virtuel" avec son développement sur internet. Selon les prévisions de Jean-Michel Halphen, "la part des ventes en ligne doit passer rapidement de 5 à 15 %" du chiffre d’affaires, actuellement situé à 100 millions d’euros pour un effectif de 475 salariés.
Un espace de transit
La construction, qui a été assurée par le groupe vosgien Avinim, traduit ces nouvelles donnes. Une part importante des surfaces est dédiée à l’activité de picking afin d’assurer une redistribution fine en magasins des 200 marques que gère CCV. L’entreposage vise le zéro stock de long terme, organisé pour constituer un espace de transit où les articles textiles ne restent qu’un temps limité avant leur traitement. Les marchandises sont tracées grâce à une étiquette en mode RFID, de sorte que "c’est le convoyeur qui les déplace, et non la personne", relève le dirigeant de CCV. Outre plusieurs espaces propices au bien-être des salariés (cuisine, salle de sport…) le bâtiment intègre un showroom ainsi qu’un studio de photos pour la vente sur le web, signe de son installation dans l’air du temps.
