CMA CGM a amélioré son résultat opérationnel au deuxième trimestre 2014. Sur un marché "marqué par des évolutions contrastées en fonction des différentes zones géographiques", le "Core Ebit" a atteint 204 millions de dollars entre avril et juillet, contre 172 millions de dollars au deuxième trimestre 2013, soit une hausse de 18,4 %.
8 % de croissance des volumes
La première raison de ce bon résultat est la forte hausse des volumes transportés par l'armateur français sur la période, + 8 %, pour 3,1 millions d'EVP. La seconde est la réduction des dépenses d'exploitation, avec des coûts unitaires par EVP réduits de 4,8 %. Cette tendance est le fait de la baisse de la facture de fuel, qui a diminué de 9,3 % par EVP, grâce à une "meilleure efficacité" concernant la consommation et à la baisse du prix du combustible. La marge opérationnelle a donc légèrement augmenté de 4,7 à 4,9 % d'un deuxième trimestre à l'autre. Une performance que le numéro trois mondial de la ligne maritime régulière a réussie malgré un recul de son revenu moyen par conteneur. Celui-ci a baissé de 3,9 % sur un marché où les taux de fret demeurent instables.
8 % de croissance des volumes
La première raison de ce bon résultat est la forte hausse des volumes transportés par l'armateur français sur la période, + 8 %, pour 3,1 millions d'EVP. La seconde est la réduction des dépenses d'exploitation, avec des coûts unitaires par EVP réduits de 4,8 %. Cette tendance est le fait de la baisse de la facture de fuel, qui a diminué de 9,3 % par EVP, grâce à une "meilleure efficacité" concernant la consommation et à la baisse du prix du combustible. La marge opérationnelle a donc légèrement augmenté de 4,7 à 4,9 % d'un deuxième trimestre à l'autre. Une performance que le numéro trois mondial de la ligne maritime régulière a réussie malgré un recul de son revenu moyen par conteneur. Celui-ci a baissé de 3,9 % sur un marché où les taux de fret demeurent instables.
"Réduction des coûts d'exploitation de 4,8 %"
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CMA CGM explique la croissance soutenue de ses volumes en premier lieu par le développement de ses lignes Asie-Europe et Afrique, mais aussi des services Asie-Océanie opérés par sa filiale australienne ANL. Le transporteur dit avoir atteint durant cette période son record de volumes sur ces zones, sans plus de précision.
Le chiffre d’affaires total du groupe s’élève pour le deuxième trimestre à 4,2 milliards de dollars, en hausse de 3,7 % par rapport à la même période de 2013. Quant au résultat net part du groupe, il a nettement baissé de 248 millions de dollars à 94 millions "au titre des opérations non récurrentes liées à la cession de 49 % de Terminal Link", explique la direction. En juin 2013, CMA CGM a fait entrer, pour 400 millions d'euros, le chinois CMHI (China Merchants Holdings International) au capital de sa filiale, opérateur de quinze terminaux à conteneurs, notamment dans les ports français de Dunkerque Le Havre, Montoir-de-Bretagne et Fos-sur-Mer. La compagnie veut pour preuve de son redressement le relèvement de sa note par l’agence S&P en juillet dernier à "B+ avec une perspective stable".
Une fin d'année sur la lancée
Sur le plan des perspectives, CMA CGM estime que sa performance opérationnelle restera "robuste" au troisième trimestre dans un contexte où les taux de fret demeurent "globalement volatils" car "les volumes sont habituellement soutenus en cette période de l’année favorisant les hausses tarifaires en cours".
L'armateur français attend dans les prochaines semaines la livraison des navires de 9.000 EVP "Elbe" et "Rhône", après la mise en service du "Danube". Ces navires affrétés à long terme sont déployés sur les lignes mer Noire de la compagnie.
Le groupe prévoit aussi des investissements sur ses terminaux portuaires. Il a signé un partenariat avec le groupe indien Adani pour le développement d’un nouveau terminal à Mundra. Il est entré en négociations bilatérales pour développer un terminal à Kingston (Jamaïque), qui "aura vocation à devenir le hub de transbordement du groupe sur la zone Caraïbe", au détriment notamment des ports français de la Guadeloupe et de la Martinique. La semaine dernière, CMA CGM avait annoncé vouloir faire de La Réunion son hub pour le trafic de la zone océan Indien.