
© Franck André
L'armateur CMA CGM, qui se débat avec une dette colossale de 4 milliards d'euros, est en discussions avec le Fonds stratégique d'investissement (FSI) en vue d'une entrée de ce dernier à son capital, pour l'aider à se renflouer, affirmait dimanche 22 avril le "JDD". Selon le "Journal du dimanche", qui ne dévoile pas ses sources, le FSI "va investir dans CMA CGM et entrer à son capital", et l'opération pourrait être scellée "dans les deux à trois prochaines semaines". Il ajoute que CMA CGM et le FSI n'ont pas souhaité commenter ces informations. L'hebdomadaire explique que l'armateur fondé et dirigé par Jacques Saadé, souffrant d'une énorme dette et d'une conjoncture difficile dans le transport maritime, demanderait environ 150 millions d'euros au FSI.
Le FSI est un fonds public français (détenu à 51 % par la Caisse des dépôts et 49 % par l'État), qui a vocation à investir dans des sociétés innovantes ou stratégiques. Il avait déjà discuté en 2010 d'une entrée au capital de l'armateur basé à Marseille, mais celui-ci avait finalement préféré le groupe turc Yildirim. Ce dernier lui a apporté 500 millions de dollars début 2011, via la souscription d'obligations échangeables, lui donnant droit à environ 20 % de son capital.
Accord avec MSC
Le groupe, numéro trois mondial du transport maritime de conteneurs, a accusé une perte nette de 30 millions de dollars l'an dernier, et son bénéfice d'exploitation s'est effondré à 711 millions de dollars contre 2,5 milliards en 2010, plombé par la chute des taux de fret (notamment sur le marché Extrême-Orient/Europe) et la flambée des cours du pétrole. Dans le cadre d'efforts pour redresser ses comptes, il a annoncé l'an dernier un accord de partenariat avec celle de son concurrent italo-suisse MSC sur leurs principaux marchés.
Le FSI est un fonds public français (détenu à 51 % par la Caisse des dépôts et 49 % par l'État), qui a vocation à investir dans des sociétés innovantes ou stratégiques. Il avait déjà discuté en 2010 d'une entrée au capital de l'armateur basé à Marseille, mais celui-ci avait finalement préféré le groupe turc Yildirim. Ce dernier lui a apporté 500 millions de dollars début 2011, via la souscription d'obligations échangeables, lui donnant droit à environ 20 % de son capital.
Accord avec MSC
Le groupe, numéro trois mondial du transport maritime de conteneurs, a accusé une perte nette de 30 millions de dollars l'an dernier, et son bénéfice d'exploitation s'est effondré à 711 millions de dollars contre 2,5 milliards en 2010, plombé par la chute des taux de fret (notamment sur le marché Extrême-Orient/Europe) et la flambée des cours du pétrole. Dans le cadre d'efforts pour redresser ses comptes, il a annoncé l'an dernier un accord de partenariat avec celle de son concurrent italo-suisse MSC sur leurs principaux marchés.