Pour CMA CGM, qui demeure depuis des années à la troisième place des armateurs mondiaux en termes de capacité derrière le danois Maersk Line et le suisse MSC, le résultat net part du groupe s'est établi en 2015 à 567 millions de dollars, en légère baisse de 2,9 %. À titre de comparaison, il avait crû de 43,2 % en 2014.
Le chiffre d'affaires du groupe français a, lui, diminué de 6,4 %, à 15,7 milliards de dollars, en raison notamment du ralentissement de la croissance chinoise et de la baisse continue des taux de fret.
Selon la direction de l'armateur marseillais, "la baisse du chiffre d'affaires reste limitée, malgré la forte baisse des taux de fret, grâce à croissance des volumes". Dans un contexte qualifié de "difficile", CMA CGM se félicite ainsi d'une "forte augmentation des volumes transportés, largement supérieure à celle du marché" (moins de 3 %, NDLR) et d'une marge opérationnelle stable, à 5,8 %, qui reflète selon lui "sa maîtrise des coûts opérationnels dans un marché volatil".
"La réduction des coûts unitaires est due à la baisse des prix du pétrole et à la maîtrise des autres coûts", ajoute le groupe.
Le chiffre d'affaires du groupe français a, lui, diminué de 6,4 %, à 15,7 milliards de dollars, en raison notamment du ralentissement de la croissance chinoise et de la baisse continue des taux de fret.
Selon la direction de l'armateur marseillais, "la baisse du chiffre d'affaires reste limitée, malgré la forte baisse des taux de fret, grâce à croissance des volumes". Dans un contexte qualifié de "difficile", CMA CGM se félicite ainsi d'une "forte augmentation des volumes transportés, largement supérieure à celle du marché" (moins de 3 %, NDLR) et d'une marge opérationnelle stable, à 5,8 %, qui reflète selon lui "sa maîtrise des coûts opérationnels dans un marché volatil".
"La réduction des coûts unitaires est due à la baisse des prix du pétrole et à la maîtrise des autres coûts", ajoute le groupe.
"Hausse de 6,3 % du nombre d'EVP transportés"
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Les volumes transportés ont atteint 13 millions d'EVP, en hausse de 6,3 % par rapport à 2014. Une croissance qui s'explique notamment par la mise en place en janvier 2015 de l'alliance Ocean Three avec China Shipping (CSCL) et UASC sur l'axe transpacifique et sur les liaisons Asie-Europe. En effet, le marché transpacifique constitue une source d'augmentation de trafic. L'armateur estime avoir "su anticiper la croissance du marché américain".
CMA CGM a annoncé ainsi le redéploiement de sa flotte de 6 navires de 18.000 EVP entre les États-Unis et l'Asie, à compter de la fin du mois de mai. Le groupe considère en effet le marché transpacifique comme "plus porteur" que celui qui relie l'Europe à l'Asie.
Rodolphe Saadé, le vice-président du groupe, a rappelé par ailleurs que le projet d'acquisition de l'armateur singapourien Neptune Orient Lines (NOL) "suivait son cours comme prévu". Annoncée début décembre, l'offre évalue la société singapourienne de transport maritime à environ 3,4 milliards de dollars singapouriens (2,2 milliards d'euros).
Le groupe a également renforcé son offre de transport "intra-européenne" avec l'acquisition le 1er juillet de la société allemande OPDR, qui a vu depuis ses volumes "croître de 30 %".
Il a par ailleurs ouvert de nouveaux bureaux dans treize pays, principalement en Asie du Sud-Est et en Afrique. Enfin, dans la perspective de l'élargissement du canal de Panama en juin prochain, le groupe a obtenu la concession du terminal de Kingston, en Jamaïque, ce qui lui permettra de bénéficier "d'une plateforme de transbordement de premier plan pour ses navires de grande taille" amenés à passer le nouveau canal.
"Un début d'année marqué par des frets sous pression"
Le groupe, qui n'est toujours pas coté en Bourse, n'affiche aucun objectif chiffré pour 2016, et précise simplement que "la croissance du marché du transport maritime par conteneur restera tributaire de l'évolution des perspectives macro-économiques mondiales".
"Fort de son modèle de développement (...), CMA CGM devrait continuer à croître plus rapidement que le marché", ajoute-t-il.
Pour Rodolphe Saadé, "ce début d'année 2016 est difficile (...). Il est marqué par des frets sous pression. Nous renforçons par conséquent nos efforts permanents d'adaptation et d'optimisation de nos services maritimes ainsi que notre programme de réduction de coûts".