Cette fois-ci ça coince. Le projet de l'ex-ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, de rejoindre l'armateur géant CMA CGM en tant que vice-président exécutif a été retoqué par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
L'avis de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) est clair et net. Le souhait de Jean-Baptiste Djebbari de s'occuper du futur pôle spatial de CMA CGM, numéro trois mondial de la ligne maritime conteneurisée, et d'intégrer le comité exécutif du nouvel actionnaire d'Air France "est incompatible avec les fonctions gouvernementales qu'il a exercées au cours de trois dernières années". La Haute autorité, qui avait été saisie le 15 mars 2022, a notamment relevé que l'ancien ministre avait rencontré à huit reprises les cadres dirigeants de l'entreprise. De quoi créer "un doute légitime quant aux conditions dans lesquelles le ministre a exercé ses fonctions gouvernementales, au regard des principes déontologiques et de l'obligation de prévention des conflits d'intérêts qui s'imposent à lui", avance la HATVP. Compte tenu des dossiers que l'ex-ministre a eus à gérer – l'intermodalité, l'aviation civile, les applications satellitaires,…
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