Le groupe CMA CGM a signé un accord portant sur l’acquisition de 90 % du terminal Fenix Marine Services (FMS) de Los Angeles. Dans le contexte de congestion portuaire que connaît la Californie, il prévoit des travaux d'extension.
Après avoir cédé des terminaux en 2020 pour alléger sa dette, CMA CGM, bénéficiant d'une conjoncture très favorable, réalise une nouvelle acquisition. Le groupe armatorial français se tourne une nouvelle fois vers la manutention portuaire et cette-fois-ci du côté de l'Amérique du Nord en s'offrant les 90 % restants du capital du terminal Fenix Marine Services (FMS) de Los Angeles, détenus jusqu'ici par EQT Infrastructure III.
Une concession jusqu'en 2043
L'armateur français, qui n'en détenait jusqu'ici que 10 %, indique qu'il en serait "l'unique propriétaire à l’issue de l’opération". L'acquéreur décrit ce terminal comme étant "le troisième plus grand terminal des ports de Los Angeles et de Long Beach avec une capacité de 2,5 millions d'EVP et l'un des plus importants d'Amérique du Nord". FMS, dont la valeur s'élève à 2,3 milliards de dollars, bénéficie d'une concession jusqu'en 2043.
Le groupe CMA CGM a été séduit par cette acquisition car le terminal FMS est une installation portuaire d'envergure. Elle dispose notamment de 4 postes à quai de plus de 300 mètres de long chacun avec un tirant d’eau de 15 mètres, 16 grues dont la moitié sont capables d'opérer des méga-porte-conteneurs.
Des travaux d'extension en prévision
Il comporte également une bonne connectivité ferroviaire, 118 hectares d'espace de stockage conteneurisé ainsi que 700 prises frigorifiques, assure l'acquéreur.
Le groupe armatorial européen n'entend pas s'arrêter à la prise de contrôle du capital de la société américaine. Il assure vouloir continuer d'investir dans les prochaines années. Il prévoit déjà d'augmenter notamment les capacités de stockage et ferroviaires du terminal. Il envisage même la création d'un nouveau quai. Autre investissement envisagé par CMA CGM pour FMS, la poursuite de la numérisation du terminal.
Rodolphe Saadé, PDG du groupe, se dit convaincu que "la reprise rapide de l'économie mondiale a démontré l'importance des infrastructures portuaires et logistiques".
Il justifie son opération car FMS représente, selon lui, "un des plus grands terminaux du pays et l'un de ses points d'entrée les plus stratégiques. Cette infrastructure clé renforcera considérablement notre position et soutiendra notre croissance rapide sur ce marché".
Avec ses deux filiales CMA Terminals et Terminal Link, le groupe marseillais est impliqué dans 49 terminaux portuaires situés dans 27 pays.
Une concession jusqu'en 2043
L'armateur français, qui n'en détenait jusqu'ici que 10 %, indique qu'il en serait "l'unique propriétaire à l’issue de l’opération". L'acquéreur décrit ce terminal comme étant "le troisième plus grand terminal des ports de Los Angeles et de Long Beach avec une capacité de 2,5 millions d'EVP et l'un des plus importants d'Amérique du Nord". FMS, dont la valeur s'élève à 2,3 milliards de dollars, bénéficie d'une concession jusqu'en 2043.
Le groupe CMA CGM a été séduit par cette acquisition car le terminal FMS est une installation portuaire d'envergure. Elle dispose notamment de 4 postes à quai de plus de 300 mètres de long chacun avec un tirant d’eau de 15 mètres, 16 grues dont la moitié sont capables d'opérer des méga-porte-conteneurs.
Des travaux d'extension en prévision
Il comporte également une bonne connectivité ferroviaire, 118 hectares d'espace de stockage conteneurisé ainsi que 700 prises frigorifiques, assure l'acquéreur.
Le groupe armatorial européen n'entend pas s'arrêter à la prise de contrôle du capital de la société américaine. Il assure vouloir continuer d'investir dans les prochaines années. Il prévoit déjà d'augmenter notamment les capacités de stockage et ferroviaires du terminal. Il envisage même la création d'un nouveau quai. Autre investissement envisagé par CMA CGM pour FMS, la poursuite de la numérisation du terminal.
Rodolphe Saadé, PDG du groupe, se dit convaincu que "la reprise rapide de l'économie mondiale a démontré l'importance des infrastructures portuaires et logistiques".
Il justifie son opération car FMS représente, selon lui, "un des plus grands terminaux du pays et l'un de ses points d'entrée les plus stratégiques. Cette infrastructure clé renforcera considérablement notre position et soutiendra notre croissance rapide sur ce marché".
Avec ses deux filiales CMA Terminals et Terminal Link, le groupe marseillais est impliqué dans 49 terminaux portuaires situés dans 27 pays.
