Le lac de la Madone à Mornant (Rhône) démarre une nouvelle vie. Cette retenue collinaire construite en 1990, connectée au réseau d’irrigation des plateaux de Millery et Mornant, en prise avec le Rhône à Vernaison, fait sa mue énergétique. En partenariat avec le syndicat mixte d’hydraulique agricole du Rhône (SMHAR), CNR a choisi ce plan d’eau pour installer un premier parc solaire flottant. Un projet qui combine la production d’électricité photovoltaïque et le développement de la biodiversité aquatique.
Cette centrale solaire est composée de 630 panneaux photovoltaïques qui ont été assemblés sur la berge, puis remorqués par bateau. La plateforme est fixée au moyen de sept ancres et dix-neuf lignes d’ancrage composées de câbles en acier galvanisé, de corde polyester et d’une chaînette en acier galvanisé. L’installation est raccordée par une ligne de courant (continu) subaquatique à un local, à trois onduleurs. D’autres câbles relient ce local à la station de pompage. CNR a profité du curage complet de la retenue cet hiver pour procéder à la pose des ancres en janvier 2019 et de la plateforme en avril.
Énergie et biodiversité
La centrale d’une puissance de 230 kWc entrera en service mi-juin. Elle pourra produire 250 KWh dans l’année, soit l’équivalent de la consommation d’électricité de 57 foyers. Dans un premier temps, l’énergie produite par les 630 panneaux photovoltaïques sera injectée dans le réseau. Dans vingt ans, elle alimentera directement les pompes d’irrigation qui apportent l’eau sur des terrains agricoles, dans des vergers, jusqu’à 700 mètres d’altitude.
Cette centrale solaire est composée de 630 panneaux photovoltaïques qui ont été assemblés sur la berge, puis remorqués par bateau. La plateforme est fixée au moyen de sept ancres et dix-neuf lignes d’ancrage composées de câbles en acier galvanisé, de corde polyester et d’une chaînette en acier galvanisé. L’installation est raccordée par une ligne de courant (continu) subaquatique à un local, à trois onduleurs. D’autres câbles relient ce local à la station de pompage. CNR a profité du curage complet de la retenue cet hiver pour procéder à la pose des ancres en janvier 2019 et de la plateforme en avril.
Énergie et biodiversité
La centrale d’une puissance de 230 kWc entrera en service mi-juin. Elle pourra produire 250 KWh dans l’année, soit l’équivalent de la consommation d’électricité de 57 foyers. Dans un premier temps, l’énergie produite par les 630 panneaux photovoltaïques sera injectée dans le réseau. Dans vingt ans, elle alimentera directement les pompes d’irrigation qui apportent l’eau sur des terrains agricoles, dans des vergers, jusqu’à 700 mètres d’altitude.
"Le but est de déployer cette innovation à une échelle plus industrielle"
Le développement pérenne d’une population aquatique est favorisé par l’implantation de refuges à poissons sous la plateforme photovoltaïque. Seize frayères et nurseries ont été immergées avec le concours de la société Écocéan. Ces habitats artificiels doivent contribuer à la redynamisation de la biodiversité mise à mal par les variations du niveau de la retenue. Ils permettent de maintenir l’eau à une température plus fraîche, plus favorable à la reproduction et à la vie des espèces aquatiques.
D’autres projets de centrale flottante
430.000 euros ont été investis par CNR dans la création de ce parc solaire flottant. C’est la première fois que cette technologie est mise en œuvre sur un plan d’eau français, "sur un terrain sans conflit d’usage", observe Frédéric Storck, directeur de la transition énergétique et de l’innovation chez CNR. Ce projet pilote devrait être suivi d’autres. Notamment dans d’anciennes gravières à Châteauneuf-du-Rhône (Drôme). Cette future centrale photovoltaïque s’étendra sur 30 hectares, couvrira plus de la moitié de la surface flottante. Un projet d’une tout autre ampleur.