"La CNR qui, en 2003, a voulu aller plus loin que le cahier des charges de la concession en lançant les plans quinquennaux, montre, grâce aux 500 actions engagées en dix ans dans onze départements, pour 286 millions d’euros dont 152 millions pour le transport fluvial de marchandises, qu’elle n’est pas un pourvoyeur de chèque, un acte vite rédigé, mais un partenaire qui s’engage sur le terrain dans l’esprit de la compagnie et pour faire vivre et évoluer le «modèle CNR» développé depuis 80 ans", a expliqué Elisabeth Ayrault, PDG de la CNR.
La CNR réaffirme ce "modèle" basé sur le principe de partage avec les territoires d’une partie de la richesse générée par le fleuve et sa vision d’aménagement à long terme de la vallée du Rhône. "Le Rhône n’appartient pas à la CNR mais à tout le monde", a-t-elle martelé. Le troisième plan MIG a été voté à l’unanimité. L’ambition partagée entre la CNR et les collectivités territoriales est de faire du Rhône l’impétueux un puissant vecteur de développement économique et c’est pourquoi les MIG sont portées au Plan Rhône, faisant de la CNR son premier contributeur privé.
La CNR réaffirme ce "modèle" basé sur le principe de partage avec les territoires d’une partie de la richesse générée par le fleuve et sa vision d’aménagement à long terme de la vallée du Rhône. "Le Rhône n’appartient pas à la CNR mais à tout le monde", a-t-elle martelé. Le troisième plan MIG a été voté à l’unanimité. L’ambition partagée entre la CNR et les collectivités territoriales est de faire du Rhône l’impétueux un puissant vecteur de développement économique et c’est pourquoi les MIG sont portées au Plan Rhône, faisant de la CNR son premier contributeur privé.
"Le Rhône, puissant vecteur de développement économique"
Solidement ancrée dans les régions, la CNR a des projets multiples et variés relatifs à l’environnement, la navigation, l’énergie verte, le tourisme, la culture ou encore la mise en valeur du patrimoine. "La CNR est au service des territoires dont elle fait entièrement partie dans un esprit de convergences d’intérêts", a relevé le préfet Jean-François Carenco tandis que Pierre Meffre, au nom de la région Paca, a relevé l’importance des liens avec le GPMM, évoqué l’intérêt de Viarhona "qui n’est pas qu’une piste cyclable" et du tourisme qui résiste plutôt bien à la crise.
Les 160 millions d’euros du plan MIG 2014-2018 seront ainsi ventilés : 45 millions d’euros pour l’énergie et la mobilité durable, 47 millions pour la ressource en eau et la biodiversité, 38 millions pour le développement économique et touristique et 30 millions pour le transport fluvial.
Elisabeth Ayrault prévoit que la CNR gagnera moins d’argent dans les années à venir sous l’action conjuguée des aléas climatiques et de l’évolution du prix de l’électricité. "Mais les MIG continueront à exister sans transformation jamais en simple chèque ou guichet, ce qui serait tentant car nous sommes très sollicités", a précisé cette femme qui garde toujours l’espoir, comme tant d’autres, de voir un jour relancer fermement l’idée de la liaison du Rhône vers le Nord de l’Europe. Un dossier qui dépasse le cadre des MIG !