
© PORT DE CAEN OUISTREHAM
Pour prendre sa décision d'interdire la construction d'un terminal à conteneurs dans le port de Caen, le préfet de Basse-Normandie Didier Lallement s’est appuyé sur le rapport défavorable rendu à la suite de l’enquête publique qui s’est déroulée du 14 au 16 décembre derniers. Durant cette période, des riverains de Mondeville et Hérouville-Saint-Clair, réunis sous la bannière d’un collectif baptisé SOS Calix, avaient manifesté à plusieurs reprise sur le site retenu pour aménager dès cette année le futur terminal. L’une des communes s’était même exprimée défavorablement au projet en conseil municipal.
Parmi les principaux arguments déployés par les opposants, on pouvait retenir la proximité avec un futur écoquartier mais surtout la crainte de nuisances (sonores, visuelles) et les risques liés à l’éventuel transfert de matières dangereuses.
Le 13 janvier, Laurent Beauvais, président du conseil régional et de Ports normands associés (PNA), le syndicat mixte porteur du projet, était monté au créneau démontant point par point l’argumentaire du collectif. «Un port de commerce sans conteneurisation est un port mort», avait-il alors déclaré. Après l’annonce du préfet, l’élu a décidé de réunir d’urgence le bureau de PNA, élargi à la CCIT de Caen, concessionnaire du port, et à la communauté d’agglomération Caen-la-Mer.
CFT et Logiseine le bec dans l'eau
Porté depuis deux ans par PNA dans le cadre d’une coopération instaurée avec le grand port maritime du Havre (GPMH), ce projet avait suscité très vite l’intérêt des opérateurs de deux rives de l’estuaire de la Seine. Après consultation, ceux-ci avaient d’ailleurs été retenus par le syndicat mixte dès l’été dernier. L’armement choisi était la CFT (Compagnie fluviale de transports, groupe Sogestran), la commercialisation du service et le transit devaient être assurés par Logiseine (TN/CFT) et l’exploitation du terminal devait être confiée au duo composé de Sogemar (Sofrino-Sogena) et de la CCIT.
Vincent Rogé
Parmi les principaux arguments déployés par les opposants, on pouvait retenir la proximité avec un futur écoquartier mais surtout la crainte de nuisances (sonores, visuelles) et les risques liés à l’éventuel transfert de matières dangereuses.
Le 13 janvier, Laurent Beauvais, président du conseil régional et de Ports normands associés (PNA), le syndicat mixte porteur du projet, était monté au créneau démontant point par point l’argumentaire du collectif. «Un port de commerce sans conteneurisation est un port mort», avait-il alors déclaré. Après l’annonce du préfet, l’élu a décidé de réunir d’urgence le bureau de PNA, élargi à la CCIT de Caen, concessionnaire du port, et à la communauté d’agglomération Caen-la-Mer.
CFT et Logiseine le bec dans l'eau
Porté depuis deux ans par PNA dans le cadre d’une coopération instaurée avec le grand port maritime du Havre (GPMH), ce projet avait suscité très vite l’intérêt des opérateurs de deux rives de l’estuaire de la Seine. Après consultation, ceux-ci avaient d’ailleurs été retenus par le syndicat mixte dès l’été dernier. L’armement choisi était la CFT (Compagnie fluviale de transports, groupe Sogestran), la commercialisation du service et le transit devaient être assurés par Logiseine (TN/CFT) et l’exploitation du terminal devait être confiée au duo composé de Sogemar (Sofrino-Sogena) et de la CCIT.
Vincent Rogé