Pour la première fois, l’opérateur d’autoroutes ferroviaires VIIA a décidé de proposer un arrêt sur une de ses lignes. C’est le port multimodal de Mâcon qui a été choisi à raison de cinq dessertes par semaine sur le service entre Calais et Le Boulou.
Après le lancement d’une liaison Barcelone-Bettembourg il y a un mois et du service Calais-Orbassano en novembre 2018, VIIA étoffe de nouveau son réseau d’autoroutes ferroviaires. Depuis le 19 mars, la filiale du groupe SNCF propose un "stop" sur le port multimodal de Mâcon, géré par la Chambre de commerce et d’industrie de Saône-et-Loire, sur la ligne Calais-Le Boulou. "Il s’agit du premier arrêt sur une autoroute ferroviaire en France. Il s’inscrit dans la continuité des offres au départ de Calais reliant l’Espagne et l’Italie à la Grande-Bretagne, par une combinaison de services ferroviaires et maritimes en mode non-accompagné", valorise VIIA.
Transporteurs engagés
Sur les deux allers-retours par jour proposés sur la ligne Calais-Le Boulou, cinq arrêts par semaine à Mâcon sont pour l’heure programmés. Sur le port multimodal bourguignon, le service accepte des semi-remorques préhensibles au gabarit P400 ainsi que des conteneurs. Cette innovation s’accompagne d’engagements de la part de transporteurs routiers à l’image des groupes PO Scandex et Alainé. Saluant cette alternative à la route, Renaud Paulat, directeur général des transports Alainé, membre du groupement FLO, déclare ainsi "avoir massivement investi dans des remorques P400 ainsi que des conteneurs citernes afin d’offrir à nos clients et prospects un nouveau mode multimodal qu’est le ferroutage au départ et à l’arrivée de Mâcon".
Plus de 100.000 UTI transportées
Lancée en mars 2016, l’autoroute ferroviaire Calais-Le Boulou parcourt 1.470 km au total en 23 heures. En 2018, elle a transporté plus de 8.150 unités de transport intermodales (UTI) évitant l’émission de près de 10.000 tonnes de CO2. En 2019, l’opérateur ambitionne de doubler ces chiffres.
Composé de cinq services, le réseau de VIIA a traité l’an passé 106.600 UTI représentant une économie de 80.000 tonnes de CO2 par rapport à des trajets 100 % routiers.
Transporteurs engagés
Sur les deux allers-retours par jour proposés sur la ligne Calais-Le Boulou, cinq arrêts par semaine à Mâcon sont pour l’heure programmés. Sur le port multimodal bourguignon, le service accepte des semi-remorques préhensibles au gabarit P400 ainsi que des conteneurs. Cette innovation s’accompagne d’engagements de la part de transporteurs routiers à l’image des groupes PO Scandex et Alainé. Saluant cette alternative à la route, Renaud Paulat, directeur général des transports Alainé, membre du groupement FLO, déclare ainsi "avoir massivement investi dans des remorques P400 ainsi que des conteneurs citernes afin d’offrir à nos clients et prospects un nouveau mode multimodal qu’est le ferroutage au départ et à l’arrivée de Mâcon".
Plus de 100.000 UTI transportées
Lancée en mars 2016, l’autoroute ferroviaire Calais-Le Boulou parcourt 1.470 km au total en 23 heures. En 2018, elle a transporté plus de 8.150 unités de transport intermodales (UTI) évitant l’émission de près de 10.000 tonnes de CO2. En 2019, l’opérateur ambitionne de doubler ces chiffres.
Composé de cinq services, le réseau de VIIA a traité l’an passé 106.600 UTI représentant une économie de 80.000 tonnes de CO2 par rapport à des trajets 100 % routiers.
