
Le "Happy Lady" a été pris d'assaut dans la nuit du 30 au 31 décembre au large du port de Limbé © DR
Un pétrolier grec ancré au large d'un port du Cameroun a été pris d'assaut dans la nuit de lundi 30 à mardi 31 décembre par un groupe de personnes "armées" qui ont enlevé le commandant et sept membres de son équipage, selon le ministère grec de la Marine marchande et l'armateur du pétrolier. Pendant l'attaque du "Happy Lady", au large du port de Limbé, un membre grec de l'équipage comptant 28 marins a été blessé à la cheville par le ricochet d'une balle. Il a été transféré à un hôpital local et "ses jours ne sont pas en danger", a dit un représentant de l'armateur grec Easter Mediterranean Athens dont le siège est situé dans la banlieue Sud de la capitale grecque. L'incident a eu lieu au Cameroun lundi soir à 23 h 30 heure locale, les autorités grecques l'ont appris très tôt mardi matin, a précisé ce représentant. "Un groupe armé est monté à bord du pétrolier et a ordonné aux huit personnes de l'équipage, dont le commandant, âgé de 45 ans, de quitter le navire", a-t-il ajouté. Selon ce représentant, il n'y a pas eu d'échange de tirs, le pétrolier ne disposant pas d'armes. Le ministère grec de la Marine marchande a confirmé ces informations mardi matin et précisé que parmi les huit marins enlevés figuraient cinq Grecs, dont le commandant, deux Philippins et un Ukrainien. "Le ministre de la Marine marchande, Yannis Plakiotakis, suit l'affaire de près avec le ministère grec des Affaires étrangères et la société de gestion du pétrolier", a indiqué le ministère.
De son côté, le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a été informé de "l'attaque armée" et a demandé à ses ministres de faire le nécessaire. Les autorités au Cameroun n'ont pas confirmé l'attaque officiellement, mais une source portuaire a affirmé qu'elle avait bien eu lieu. "Les recherches sont en cours", a précisé cette même source, qui affirme que le petit port de Limbé, à proximité d'une base militaire navale, avait pour l'instant été épargné par les enlèvements.
De son côté, le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a été informé de "l'attaque armée" et a demandé à ses ministres de faire le nécessaire. Les autorités au Cameroun n'ont pas confirmé l'attaque officiellement, mais une source portuaire a affirmé qu'elle avait bien eu lieu. "Les recherches sont en cours", a précisé cette même source, qui affirme que le petit port de Limbé, à proximité d'une base militaire navale, avait pour l'instant été épargné par les enlèvements.