Avec ses camions électriques à hydrogène, Nikola affirme pouvoir révolutionner le secteur des transports. Pourtant, un investisseur soutient que ce n'est que du vent. Résultat, une semaine de montagnes russes en Bourse.
Fondée en 2015 par Trevor Milton, la société travaille principalement au développement de camions et pick-up fonctionnant avec des batteries électriques ou des piles à combustible hydrogène, ainsi que sur des stations de recharge à hydrogène. N'en ayant encore produit aucun, la société a néanmoins noué des partenariats stratégiques avec plusieurs groupes industriels réputés, dont le géant allemand de l'ingénierie Bosch, l'Italien CNH Industrial et tout récemment, le constructeur automobile américain General Motors. Le 8 septembre, l'annonce d'un accord avec ce dernier avait d'ailleurs fait bondir le titre de 41 % à la Bourse de New York où le groupe est coté depuis juin grâce à son rapprochement avec une société fondée par un ancien haut-responsable de GM : VectoIQ. De même que Tesla, Nikola profite à Wall Street d'un engouement certain chez les investisseurs du secteur des véhicules électriques, considéré comme l'avenir de l'automobile. Cependant, la société d'investissement…
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