
L’État de New York envisage de resserrer les normes encadrant le rejet des eaux de ballast des navires afin d'éviter la propagation de nouvelles espèces envahissantes dans le système des Grands Lacs et du Saint-Laurent.
Nouvelles règles en 2013
"Nous sommes très préoccupés par les exigences irréalistes que prévoit d'imposer l'État de New York en ce qui concerne les eaux de ballast dans la voie maritime du Saint-Laurent", a indiqué le secrétaire parlementaire du ministre canadien des Transports, Pierre Poilievre. "Ces exigences risquent d'entraver le commerce intérieur du Canada, de même que ses échanges commerciaux avec les États-Unis", a-t-il ajouté. Les nouvelles règles, qui doivent entrer en vigueur en 2013, menaceraient "près de 11 milliards de dollars de revenus d'entreprises et plus de 72.000 emplois des deux côtés de la frontière" canado-américaine, a-t-il soutenu.
Selon le ministère canadien des Transports, les navires qui voyagent en eaux canadiennes transportent annuellement des milliers de tonnes d'eau de ballast pour assurer leur stabilité, ce qui rend le Canada vulnérable à l'introduction d'espèces étrangères, comme la moule zébrée depuis les années 80. Le Canada soutient que les règles actuelles suffisent pour réduire le risque de futures invasions, comme l'atteste le fait qu'aucune nouvelle espèce attribuée aux eaux de ballast n'est apparue dans les Grands Lacs depuis 2006.
Actuellement, tous les navires provenant de l'étranger doivent changer leur eau de ballast au milieu de l'océan avant d'aborder le golfe du Saint-Laurent et ils sont inspectés avant de pénétrer dans les écluses de la voie maritime en amont de Montréal. Les nouvelles exigences de l'État de New York sont au moins 100 fois plus strictes que celles de l'Organisation maritime internationale, selon le Canada.
Nouvelles règles en 2013
"Nous sommes très préoccupés par les exigences irréalistes que prévoit d'imposer l'État de New York en ce qui concerne les eaux de ballast dans la voie maritime du Saint-Laurent", a indiqué le secrétaire parlementaire du ministre canadien des Transports, Pierre Poilievre. "Ces exigences risquent d'entraver le commerce intérieur du Canada, de même que ses échanges commerciaux avec les États-Unis", a-t-il ajouté. Les nouvelles règles, qui doivent entrer en vigueur en 2013, menaceraient "près de 11 milliards de dollars de revenus d'entreprises et plus de 72.000 emplois des deux côtés de la frontière" canado-américaine, a-t-il soutenu.
Selon le ministère canadien des Transports, les navires qui voyagent en eaux canadiennes transportent annuellement des milliers de tonnes d'eau de ballast pour assurer leur stabilité, ce qui rend le Canada vulnérable à l'introduction d'espèces étrangères, comme la moule zébrée depuis les années 80. Le Canada soutient que les règles actuelles suffisent pour réduire le risque de futures invasions, comme l'atteste le fait qu'aucune nouvelle espèce attribuée aux eaux de ballast n'est apparue dans les Grands Lacs depuis 2006.
Actuellement, tous les navires provenant de l'étranger doivent changer leur eau de ballast au milieu de l'océan avant d'aborder le golfe du Saint-Laurent et ils sont inspectés avant de pénétrer dans les écluses de la voie maritime en amont de Montréal. Les nouvelles exigences de l'État de New York sont au moins 100 fois plus strictes que celles de l'Organisation maritime internationale, selon le Canada.