Le controversé Canal Istanbul est l'un des plus ambitieux des projets qualifiés de "fous" par Recep Tayyip Erdogan lui-même et qui, au cours de ses quinze années au pouvoir, a transformé le pays, en y construisant de nombreux aéroports, ponts, routes et tunnels.
Le président turc a promis de le faire aboutir s'il remporte à nouveau les élections le 24 juin.
Les responsables turcs affirment que ce canal de 45 kilomètres entre la mer Noire et la mer de Marmara est une nécessité pour désengorger le détroit du Bosphore, souvent embouteillé et accidentogène. Ils lui attribuent une capacité de 160 navires par jour. L'objectif est de tirer davantage de bénéfices financiers de la position d'Istanbul comme hub maritime et limiter le temps d'attente des navires qui souhaitent emprunter le Bosphore et qui doivent rester au mouillage parfois plusieurs jours avant d'y accéder.
Mais les opposants au projet dénoncent une catastrophe environnementale qui détruira le peu d'espaces verts restants dans la région stambouliote et perturbera de façon définitive l'écosystème tout en nuisant à la production agricole.
Le canal est devenu un enjeu de la campagne électorale, l'actuel président brandissant ce projet comme la preuve de sa vision d'une Turquie avec l'une des économies les plus innovantes et florissantes au monde. Son principal rival dans la course à la présidence, Muharrem Ince, candidat du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), a clairement affirmé que s'il était élu, il abandonnerait ce projet.
Avant le Canal Istanbul Recep Tayyip Erdogan a lancé la construction d'un troisième pont au-dessus du Bosphore, de deux tunnels sous celui-ci et d'un troisième aéroport à Istanbul qui doit ouvrir en octobre.
Le président turc a promis de le faire aboutir s'il remporte à nouveau les élections le 24 juin.
Les responsables turcs affirment que ce canal de 45 kilomètres entre la mer Noire et la mer de Marmara est une nécessité pour désengorger le détroit du Bosphore, souvent embouteillé et accidentogène. Ils lui attribuent une capacité de 160 navires par jour. L'objectif est de tirer davantage de bénéfices financiers de la position d'Istanbul comme hub maritime et limiter le temps d'attente des navires qui souhaitent emprunter le Bosphore et qui doivent rester au mouillage parfois plusieurs jours avant d'y accéder.
Mais les opposants au projet dénoncent une catastrophe environnementale qui détruira le peu d'espaces verts restants dans la région stambouliote et perturbera de façon définitive l'écosystème tout en nuisant à la production agricole.
Le canal est devenu un enjeu de la campagne électorale, l'actuel président brandissant ce projet comme la preuve de sa vision d'une Turquie avec l'une des économies les plus innovantes et florissantes au monde. Son principal rival dans la course à la présidence, Muharrem Ince, candidat du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), a clairement affirmé que s'il était élu, il abandonnerait ce projet.
Avant le Canal Istanbul Recep Tayyip Erdogan a lancé la construction d'un troisième pont au-dessus du Bosphore, de deux tunnels sous celui-ci et d'un troisième aéroport à Istanbul qui doit ouvrir en octobre.
