
© RFF/Capa/Laurent Rothan (Toma)
Concernant le canal Seine-Nord, des élus nordistes interpellent le gouvernement sur son engagement. "Alors que près d'un milliard d'euros ont déjà été dépensés, le gouvernement est aujourd'hui loin de tout mettre en œuvre pour pérenniser la construction du canal et n'a pas solutionné les différends opposant les partenaires publics et privés du projet", ont écrit les parlementaires vendredi 21 septembre.
Les députés Jean-Pierre Decool (Nord, apparenté UMP), Francis Vercamer (Nord, UDI) ou encore Guy Delcourt (Pas-de-Calais, PS) et des sénateurs comme Jacques Legendre (Nord, UMP) ou Caroline Cayeux (Oise, UMP) font partie des signataires de ce courrier adressé à Jean-Marc Ayrault. "Nous demandons donc solennellement au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et à son gouvernement, de prendre conscience de l'importance de ce projet, vital pour notre économie locale et nationale, et d'agir en conséquence !", écrivent-ils.
Un financement suffisant
Début septembre, le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, a affirmé que le "dialogue compétitif" en vue de la construction du canal Seine-Nord se poursuivait, lançant un appel à l'Europe afin d'obtenir des financements supplémentaires pour la viabilité du projet. Serpent de mer de l'aménagement du territoire depuis une vingtaine d'années, le canal Seine-Nord risque d'être le premier grand projet d'infrastructure abandonné par le nouveau gouvernement socialiste, faute d'un financement suffisant.
Les députés Jean-Pierre Decool (Nord, apparenté UMP), Francis Vercamer (Nord, UDI) ou encore Guy Delcourt (Pas-de-Calais, PS) et des sénateurs comme Jacques Legendre (Nord, UMP) ou Caroline Cayeux (Oise, UMP) font partie des signataires de ce courrier adressé à Jean-Marc Ayrault. "Nous demandons donc solennellement au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et à son gouvernement, de prendre conscience de l'importance de ce projet, vital pour notre économie locale et nationale, et d'agir en conséquence !", écrivent-ils.
Un financement suffisant
Début septembre, le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, a affirmé que le "dialogue compétitif" en vue de la construction du canal Seine-Nord se poursuivait, lançant un appel à l'Europe afin d'obtenir des financements supplémentaires pour la viabilité du projet. Serpent de mer de l'aménagement du territoire depuis une vingtaine d'années, le canal Seine-Nord risque d'être le premier grand projet d'infrastructure abandonné par le nouveau gouvernement socialiste, faute d'un financement suffisant.