
© AÉROPORTS DE LYON
À fin octobre, le trafic fret et poste avionnés a totalisé 30.069,3 tonnes (+ 0,7 % par rapport à la même période de l’an dernier) dont 27.149,5 tonnes pour le fret avionné et 2.919,8 tonnes pour La Poste. Le service postal est assuré une fois par jour entre Roissy et Lyon par Europe Air Post. Le fret camionné a traité 65.000 tonnes à fin septembre.
«UPS est toujours en tête des intégrateurs»
UPS, notamment grâce à sa liaison journalière avec Cologne, est toujours en tête des intégrateurs devant DHL, TNT, Fedex ou Chronopost. DHL assure un vol Lyon-Leipzig tous les jours. Cette compagnie a ouvert mi-novembre un deuxième vol quotidien opéré en B757. L’appareil arrive de Bruxelles, se pose à Lyon, puis à Toulouse et repart à Bruxelles. Le retour se fait à partir de Malte.
Une place attractive
Plusieurs transitaires ont choisi de s’implanter sur CargoPort cette année. C’est le cas de Flytrans, Fauveder, Sifa Transit et aussi de Fraht et d’Herport. Le courtier français Sky Projects International, spécialiste de l’affrètement d’avions passagers et cargo, vient aussi d’ouvrir un bureau placé sous la responsabilité d’Alain Perriniaux. Aerotrans, dirigé par Philippe Coudour, a déménagé de quelques kilomètres pour passer de l’aéroport d’affaires de Lyon-Bron à Lyon-Saint-Exupéry. «Toutes ces initiatives montrent que la plate-forme aéroportuaire lyonnaise est une place attractive pour des professionnels français et étrangers», relève Éric Burdin.
Voici quelques mois, Action contre la faim a affrété cinq vols au départ de CargoPort pour acheminer plus de 80 tonnes de produits de première nécessité à destination de la Côte d’Ivoire et de Djibouti. Ce type d’opérations s’inscrit dans le cadre de l’activité «charter» que CargoPort voudrait développer, ayant les compétences pour traiter du fret hors gabarit, critique ou humanitaire.
Les belles années du Beaujolais Nouveau sont terminées sur la plate-forme qui ne traite plus que 1.500 à 2.000 tonnes qui partent en camion rejoindre Roissy. «Nous assistons à une banalisation de la logistique ces dernières années», lance, laconique, M. Burdin.
Des travaux ont commencé en novembre, entre Schenker et le radar de l’aéroport. Ils doivent permettre d’améliorer la voirie d’accès, de mieux accueillir les poids lourds. Ce chantier nécessitera environ 2 millions d’euros d’investissement. Les rues de CargoPort vont même recevoir des noms.