À fin septembre, ce sont 40.731 tonnes de fret avionné qui ont été traitées sur CargoPort, soit + 1 % par rapport à la même période de l’an dernier. Les intégrateurs DHL, UPS puis FedEx et TNT sont toujours actifs sur le créneau de l’express qui représente 31.259 tonnes tandis que les vols cargo représentent 1.395 tonnes. Les vols mixtes (belly cargo) sur les vols d’Aeroflot, d’Air Canada, d’Air France, de Lufthansa ou de Turkish Airlines notamment représentent 8.077 tonnes. La poste concerne 2.203 tonnes. Le fret camionné devrait rester stable en fin d’année avec 95.000 à 100.000 tonnes transportées.
Alors que voici quelques mois, les responsables d’Emirates examinaient l’éventualité d’un deuxième vol tout cargo, le vol habituel du jeudi en B777-F, d’une capacité de 102 tonnes, a été suspendu le 4 avril par les autorités du Golfe. "Ce vol est en stand-by actuellement. Emirates a choisi d’optimiser son réseau", observe, en langage diplomatique, Éric Burdin, responsable de CargoPort, qui ne désespère nullement de revoir cette rotation hebdomadaire en 2018. En attendant, le même appareil effectue des vols charters selon les besoins.
Alors que voici quelques mois, les responsables d’Emirates examinaient l’éventualité d’un deuxième vol tout cargo, le vol habituel du jeudi en B777-F, d’une capacité de 102 tonnes, a été suspendu le 4 avril par les autorités du Golfe. "Ce vol est en stand-by actuellement. Emirates a choisi d’optimiser son réseau", observe, en langage diplomatique, Éric Burdin, responsable de CargoPort, qui ne désespère nullement de revoir cette rotation hebdomadaire en 2018. En attendant, le même appareil effectue des vols charters selon les besoins.
"Emirates flanche, Air Algérie met le turbo"
En revanche, le vol lancé le 15 novembre 2016 par Air Algérie Cargo a vite donné de bons résultats et aujourd’hui ce sont deux vols par semaine qui sont opérés. Le vol du mardi est à destination d’Alger tandis que celui du jeudi passe par Oran avant de filer sur Alger ce qui ouvre des horizons dans plusieurs pays d’Afrique comme le Sénégal ou la Mauritanie. Chaque mardi et chaque jeudi ce sont entre 18 et 20 tonnes qui s’envolent dans un Lockheed Hercule ou un B737-700C. Des réflexions seraient en cours pour une troisième rotation.
À fin septembre, 50 vols charters ont été comptabilisés et d’autres s’annoncent dont, fin novembre, le transport d’une pièce de 75 tonnes issue de la région Auvergne-Rhône-Alpes et à destination des États-Unis. CargoPort aime accueillir une myriade de gros porteurs pour assurer les traitements de convois exceptionnels et montrer son savoir-faire technique et organisationnel. Il s’agit d’une filière dont Lyon voudrait faire l’une de ses spécialités. C’est le cas aussi avec les chevaux et une fois encore, cet automne, CargoPort était présent sur le salon "Equita" avec le soutien d’Emirates qui avait fourni une stalle. Depuis 2013, ce sont plus de 1.000 chevaux qui ont transité sur la plateforme lyonnaise. Le Poste d’inspection frontalier spécial chevaux est opérationnel. "Il est le seul Pif Équidés aéroportuaire pour le Sud de la France", insiste Éric Burdin. Il enrichit le Pif destiné aux produits d’origine animale.
Après UTC Overseas l’an dernier, c’est Exaciel AMC Logistique, implanté à Roissy, qui a fait aussi le choix de Lyon. Ce transitaire, arrivé au printemps, emploie trois personnes sur CargoPort.
En ce qui concerne le projet Carex, un business plan à l’échelle EuroCarex est en cours de réalisation par le cabinet lyonnais Transae. Ce cabinet est spécialisé dans les études et risques économiques principalement dans le monde ferroviaire et expert à la commission européenne pour sélectionner les projets éligibles aux fonds européens. Résultats fin mars 2018 avant de mettre, ou non, les moyens pour la concrétisation du projet…