
© Navistar
L'investisseur activiste Carl Icahn s'en est pris avec virulence à la direction du constructeur américain de poids lourds Navistar, lui reprochant "de mauvaises décisions qui ont conduit à des résultats désastreux" et l'a menacée de lancer un combat pour la destituer. M. Icahn, qui s'est fait une spécialité de prendre une participation dans des sociétés qu'il estime mal gérées pour les obliger à engager des restructurations, affirme détenir près de 15 % du capital de Navistar.
Dans une lettre ouverte à la direction de Navistar, publiée dans la nuit du 9 au 10 septembre, l'investisseur activiste lui reproche d'ignorer la volonté des quatre grands actionnaires du groupe, qui rassemblent pourtant près de 60 % du capital. Il réclame en leur nom que le conseil d'administration laisse libre "immédiatement" quatre sièges pour pouvoir accueillir leurs représentants. Dans son courrier, M. Icahn relève que Navistar, contrairement à ses concurrents, n'est toujours pas en mesure de commercialiser un moteur répondant aux normes environnementales américaines de 2010. En deux ans et demi, sa part du marché américain est tombée de 25 % à 15 %, a-t-il noté. Parallèlement, le cours du titre a décliné "de manière vertigineuse" de près de 60 dollars début 2011 à moins de 25 dollars, a-t-il relevé. M. Icahn se montre particulièrement ulcéré par le choix du nouveau président et directeur général par intérim, Lewis Campbell, fait sans consultation des actionnaires. M. Cambpell, a-t-il noté, a "zéro expérience" dans le domaine des poids lourds et son bilan à la tête de l'équipementier Textron "fait débat", en raison d'investissement spéculatifs. "Pour moi, Navistar est devenu un cas d'école quand on parle de décisions de gestion épouvantables et de mauvaise gouvernance", a-t-il résumé. M. Icahn a souligné qu'il préférerait régler le contentieux à l'amiable. Mais il se dit prêt à engager une action en justice et une procédure pour évincer la direction actuelle s'il n'était pas entendu.
Dans une lettre ouverte à la direction de Navistar, publiée dans la nuit du 9 au 10 septembre, l'investisseur activiste lui reproche d'ignorer la volonté des quatre grands actionnaires du groupe, qui rassemblent pourtant près de 60 % du capital. Il réclame en leur nom que le conseil d'administration laisse libre "immédiatement" quatre sièges pour pouvoir accueillir leurs représentants. Dans son courrier, M. Icahn relève que Navistar, contrairement à ses concurrents, n'est toujours pas en mesure de commercialiser un moteur répondant aux normes environnementales américaines de 2010. En deux ans et demi, sa part du marché américain est tombée de 25 % à 15 %, a-t-il noté. Parallèlement, le cours du titre a décliné "de manière vertigineuse" de près de 60 dollars début 2011 à moins de 25 dollars, a-t-il relevé. M. Icahn se montre particulièrement ulcéré par le choix du nouveau président et directeur général par intérim, Lewis Campbell, fait sans consultation des actionnaires. M. Cambpell, a-t-il noté, a "zéro expérience" dans le domaine des poids lourds et son bilan à la tête de l'équipementier Textron "fait débat", en raison d'investissement spéculatifs. "Pour moi, Navistar est devenu un cas d'école quand on parle de décisions de gestion épouvantables et de mauvaise gouvernance", a-t-il résumé. M. Icahn a souligné qu'il préférerait régler le contentieux à l'amiable. Mais il se dit prêt à engager une action en justice et une procédure pour évincer la direction actuelle s'il n'était pas entendu.