Ce qu'il faut retenir du sommet du G20

Annoncé périlleux, le sommet du G20 a tenu ses promesses : il a entériné les divergences sur le climat avec le président américain et accouché d'un compromis a minima sur le commerce. Le communiqué final samedi 8 juillet a pris acte de la sortie des États-Unis de l'accord de Paris de lutte contre le réchauffement climatique et de l'isolement du pays sur la question : tous les autres pays considèrent que cet accord liant depuis fin 2015 la quasi-totalité de la planète est "irréversible". Mais à l'arraché, Washington a réussi à faire intégrer une phrase validant sa volonté de faire cavalier seul et de développer un usage "plus propre" des énergies fossiles, à contre-courant de l'objectif d'une économie moins gourmande en carbone. Sur le point très attendu du commerce, au vu de la ligne protectionniste affichée par le président américain dès sa campagne, le G20 a accouché d'un compromis de façade entre libre-échange et régulation. Le G20 a réaffirmé son engagement à lutter contre le protectionnisme, un point loin d'être acquis au départ, mais reconnaît aux pays le droit à l'usage "d'instruments légitimes de défense commerciale". Cette formule évasive autorise toutes les interprétations, allant des seules mesures anti-dumping à la protection des industries nationales envisagée par Washington pour la sidérurgie et l'aluminium. La présidence tournante du G20 passera au Japon en 2019 et en Arabie saoudite en 2020, selon le communiqué final du sommet de Hambourg, l'édition 2018 étant, elle, déjà prévue en Argentine.

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