Une cargaison composée de 16 conteneurs attendue par le groupe algérien Cevital en provenance de Belgique via le hub maltais de CMA CGM a été refoulée mi-juillet au port de Skikda.
Le groupe Cevital attendait une nouvelle cargaison de matériel industriel destinée à la construction de son usine de trituration de tourteaux de soja. Seize conteneurs en provenance de Belgique, ayant débarqué dans le hub maltais de Marsaxlokk, puis ayant embarqué sur le porte-conteneurs "CMA CGM Sionna" à destination de l'Algérie, ont été mis à quai à Skikda le 2 juillet. Mais de source proche de l'industriel, "la cargaison a été dédouanée six jours après mais n'a pas été livrée". Car, dix jours après, l'autorité portuaire a récupéré les conteneurs "manu militari".
Les actions en justice font l'objet d'un report
Le FMI se dit inquiet de voir que des conteneurs destinés à une usine de trituration soient une nouvelle fois refoulés en Algérie.
Cevital n'en est pas à son premier conflit dans un port algérien. Il y a un peu plus d'un an, l'industriel s'est trouvé en butte à une affaire similaire au port de Béjaïa. Quelque 150 conteneurs destinés également à la construction d'une usine de trituration de tourteaux de soja avaient été boycottés par l'autorité portuaire. Cette dernière n'avait en effet pas délivré leur autorisation de mise à quai.
Il semble qu'il s'agisse d'une affaire politique. Car, selon le groupe, les actions menées en justice par Cevital contre le port font systématiquement l'objet d'un report, explique-t-on en Algérie.
Les actions en justice font l'objet d'un report
Le FMI se dit inquiet de voir que des conteneurs destinés à une usine de trituration soient une nouvelle fois refoulés en Algérie.
Cevital n'en est pas à son premier conflit dans un port algérien. Il y a un peu plus d'un an, l'industriel s'est trouvé en butte à une affaire similaire au port de Béjaïa. Quelque 150 conteneurs destinés également à la construction d'une usine de trituration de tourteaux de soja avaient été boycottés par l'autorité portuaire. Cette dernière n'avait en effet pas délivré leur autorisation de mise à quai.
Il semble qu'il s'agisse d'une affaire politique. Car, selon le groupe, les actions menées en justice par Cevital contre le port font systématiquement l'objet d'un report, explique-t-on en Algérie.