La future revalorisation des surcharges combustibles commence à faire réagir les chargeurs européens et des transitaires. Tel est le cas des European Shippers' Council (ESC), qui, à l'annonce de Maersk puis de CMA CGM souhaitant revaloriser les surcharges combustibles en prévision de la règlementation imposée par l'OMI sur l'utilisation des carburants moins soufrés dès janvier 2020, montent au créneau. Les chargeurs européens désapprouvent la hausse des surcharges combustible (Bunker Adjustment Factor, Baf) visant à compenser le surcoût redouté par les armateurs.
L'ESC appelle au dialogue avec les compagnies maritimes pour tenter de trouver un mécanisme permettant de partager celui-ci. L'organisation regrette que les deux transporteurs imposent des hausses de Baf sans négociation.
Au Royaume-Uni, la British International Freight Association (Bifa), organisation qui regroupe les commissionnaires de transport internationaux et logisticiens britanniques, s'insurge sur la récente annonce des armateurs souhaitant répercuter auprès de leur clientèle le surcoût de la nouvelle réglementation de l'OMI. Une "surcharge soufre" qui leur semble "une source de profit injustifiée pour les transporteurs maritimes".
La prise de position des transitaires britanniques fait suite à l'annonce de Maersk voulant mettre en place une nouvelle surcharge combustible un an avant l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation de l'OMI au 1er janvier 2020. Le directeur général de l'association, Robert Keen, lance : "En tout état de cause, il s'agit de très fortes hausses. Et elles seront très mal ressenties par les clients de nos adhérents".
L'ESC appelle au dialogue avec les compagnies maritimes pour tenter de trouver un mécanisme permettant de partager celui-ci. L'organisation regrette que les deux transporteurs imposent des hausses de Baf sans négociation.
Au Royaume-Uni, la British International Freight Association (Bifa), organisation qui regroupe les commissionnaires de transport internationaux et logisticiens britanniques, s'insurge sur la récente annonce des armateurs souhaitant répercuter auprès de leur clientèle le surcoût de la nouvelle réglementation de l'OMI. Une "surcharge soufre" qui leur semble "une source de profit injustifiée pour les transporteurs maritimes".
La prise de position des transitaires britanniques fait suite à l'annonce de Maersk voulant mettre en place une nouvelle surcharge combustible un an avant l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation de l'OMI au 1er janvier 2020. Le directeur général de l'association, Robert Keen, lance : "En tout état de cause, il s'agit de très fortes hausses. Et elles seront très mal ressenties par les clients de nos adhérents".
