Chômage partiel dans les usines françaises de Renault Trucks

Le constructeur de véhicules industriels Renault Trucks aura recours à des mesures de chômage partiel au premier trimestre 2014, dans trois de ses quatre usines françaises. Les salariés des usines Renault Trucks de Vénissieux (Rhône), Bourg-en-Bresse (Ain) et Blainville-sur-Orne (Calvados) seront au chômage entre cinq et douze jours au mois de janvier, selon les sites, a indiqué un porte-parole de la direction. Le nombre de jours de chômage partiel, ou d'activité partielle, n'est pas encore déterminé pour les mois de février et mars, mais devrait être du même ordre. Environ 3.500 des 10.000 salariés français de Renault Trucks sont concernés, seule l'usine de Limoges (Haute-Vienne) est épargnée.
La direction de cette filiale filiale du suédois Volvo AB a invoqué la conjoncture économique : "Les entreprises de transport sont dans une situation difficile. En 2009, nous avons perdu la moitié de notre chiffre d'affaires, et le marché se maintient à un niveau bas". Le chômage partiel "permet d'ajuster le niveau de production à la demande du marché en gardant tous les effectifs", a précisé la direction, ajoutant que "les salariés touchent au moins 90 % de leur salaire sur les jours chômés, ce qui, à la fin du mois, fait une très faible différence".
Les mesures d'activité partielle font l'objet d'un accord signé entre l'entreprise et l'État, qui verse une allocation pour financer partiellement cette baisse de revenu. Selon la CFDT, "cette situation est le résultat notamment d'erreur de stratégies commerciales et produits". De telles mesures avaient déjà été utilisées par le constructeur en 2009, ainsi que fin 2012-début 2013.

Industrie

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15