Comme prévu, MGI apporte cette année de nouvelles fonctionnalités à l'application mobile du cargo community system Ci5. Selon Dominique Lebreton, membre du directoire de l'entreprise informatique, elle permettra aux agents maritimes, aux transitaires et aux transporteurs routiers d'avoir accès à tout le tracking via leurs smartphones.
L'application mobile donne accès à tout le tracking
Selon lui, les compagnies maritimes, les agents, les transitaires et les transporteurs routiers pourront télécharger le "release order" (le bon à délivrer) et le présenter aux terminaux pour pouvoir récupérer la marchandise. Il ajoute que Ci5 va devenir un véritable "atout commercial" car il constituera "un outil de support des agents commerciaux de transit auprès des chargeurs". L'application mobile va également permettre aux douaniers, ajoute-t-il, de prendre une image, de se rendre au dépôt des conteneurs et d'alimenter le CCS avec la tare, le numéro du conteneur.
Quant aux chauffeurs routiers, le responsable de MGI indique qu'elle sera "un outil d'optimisation des tournées de livraison" car elle permettra d'évaluer "les temps d'attente sur une zone déterminée" et de "déclarer un incident de parcours sur la route ou le terminal".
Pour ce faire, MGI a coopéré avec la FNTR et cinq transporteurs routiers ont été désignés comme entreprises pilote. "Il existe un potentiel important dans la profession. On est en demande à ce jour", souligne-t-il.
Autre innovation sur laquelle se lance cette année MGI, la blockchain. Un projet piloté par le Grand Port maritime de Marseille, la délégation Interministérielle au développement de l’axe Méditerranée-Rhône-Saône, sur lequel l’entreprise informatique s’est mise en piste aux côtés des sociétés Buyco et Keeex.
L'application mobile donne accès à tout le tracking
Selon lui, les compagnies maritimes, les agents, les transitaires et les transporteurs routiers pourront télécharger le "release order" (le bon à délivrer) et le présenter aux terminaux pour pouvoir récupérer la marchandise. Il ajoute que Ci5 va devenir un véritable "atout commercial" car il constituera "un outil de support des agents commerciaux de transit auprès des chargeurs". L'application mobile va également permettre aux douaniers, ajoute-t-il, de prendre une image, de se rendre au dépôt des conteneurs et d'alimenter le CCS avec la tare, le numéro du conteneur.
Quant aux chauffeurs routiers, le responsable de MGI indique qu'elle sera "un outil d'optimisation des tournées de livraison" car elle permettra d'évaluer "les temps d'attente sur une zone déterminée" et de "déclarer un incident de parcours sur la route ou le terminal".
Pour ce faire, MGI a coopéré avec la FNTR et cinq transporteurs routiers ont été désignés comme entreprises pilote. "Il existe un potentiel important dans la profession. On est en demande à ce jour", souligne-t-il.
Autre innovation sur laquelle se lance cette année MGI, la blockchain. Un projet piloté par le Grand Port maritime de Marseille, la délégation Interministérielle au développement de l’axe Méditerranée-Rhône-Saône, sur lequel l’entreprise informatique s’est mise en piste aux côtés des sociétés Buyco et Keeex.
"En piste sur la blockchain aux côtés de Buyco et de Keeex"
Pour Dominique Lebreton, l’objet du projet, qui a démarré en janvier, est "la captation des trafics qui transitent par le Nord et l’amélioration au plan environnemental". Pour le mettre sur pied, le consortium va faire appel au partenariat des agents maritimes, des commissionnaires de transport, des opérateurs de transport multimodaux et des opérateurs de terminaux conteneurisés. Il explique qu’un "data pipeline" (à savoir un "tunnel d’information") sera conçu par MGI et alimenté par les partenaires.
Le projet de blockchain devrait faire l’objet d’une démonstration technique fin avril. Il faudra attendre les mois de mai et juin pour découvrir les données réelles.
Le membre du directoire de l'entreprise rappelle que MGI a développé un module de contrôle des données. Baptisé Selis, il permet de vérifier le numéro de plomb des conteneurs et de savoir si les données sont exactes.
"On a parfois des données qui doivent être retravaillées et qui génèrent du travail supplémentaire. Selis permet d'obtenir des gains de fluidité, des gains financiers et d'anticiper les opérations de contrôle", explique-t-on à la direction de MGI. "Un service qui est disponible pour les ports qui le souhaiteraient, même ceux non équipés de CCS", souligne-t-on.
Enfin, l’entreprise marseillaise poursuit le développement des modules annexes de ses places clientes. À propos de l'e-CMR, Dominique Lebreton précise : "On va pouvoir travailler avec la société Transfollow".
En 2019, la société marseillaise va également continuer à assurer la migration vers le CCS Ci5 des places utilisatrices. Tel sera le cas de Bordeaux et Mayotte au premier semestre, de Tahiti fin mai et de Dunkerque au troisième trimestre.