
© Aéroport de Strasbourg
Des actions syndicales seront organisées mercredi 12 juin dans onze pays de l'Union européenne pour protester contre "la poursuite de la libéralisation" des transports aériens par la Commission européenne, a-t-on appris auprès de la Fédération syndicale européenne du Transport (ETF). La France sera le pays le plus touché puisqu'une grève des aiguilleurs du ciel a débuté dès mardi 11 juin et se poursuivra jusqu'à jeudi 13 juin. Dans la plupart des autres pays, les transports devraient être moins affectés, même si des retards de vols sont à prévoir. Les syndicats ont appelé à une grève du zèle des contrôleurs pour la journée de mercredi en Belgique, en Italie, au Portugal, en Slovaquie et en République tchèque, a indiqué François Ballestero, secrétaire politique de l'ETF (European Transport Workers' Federation). Diverses actions, notamment d'informations du public, seront menées en Grande-Bretagne, en Bulgarie, en Lettonie, en Hongrie et en Autriche.
"Cette journée d'action est destinée à réclamer que la dimension sociale soit prise en compte dans la réforme du "ciel unique européen"", a expliqué François Ballestero. "La Commission prépare de nouvelles réglementations qui visent à libéraliser encore davantage le secteur et qui auront des conséquences au niveau de l'emploi", a-t-il ajouté. L'ETF indique avoir initialement soutenu l'idée du "ciel unique européen" et avoir "pris diverses initiatives, notamment dans le dialogue social, afin de le faire fonctionner". Mais "la pression sur les travailleurs est devenue aujourd'hui trop élevée", selon la fédération.
Le "ciel unique" a pour objectif de supprimer les frontières nationales dans les airs afin, selon la Commission, de tripler la capacité de l'espace aérien, réduire les coûts de gestion du trafic aérien de 50 % et réduire de 10 % les incidences sur l'environnement. Le commissaire européen aux Transports, Siim Kallas, doit présenter mardi 11 juin devant le Parlement européen des propositions pour relancer une réforme qui marque le pas en raison de la réticence de plusieurs États à renoncer à leur souveraineté sur leur espace aérien. Il veut notamment une séparation complète entre les organismes de contrôle aérien et leurs régulateurs. Il entend aussi faire appliquer la simplification de l'espace aérien de l'UE, divisé en vingt-sept blocs nationaux. Neuf blocs régionaux devaient être opérationnels fin 2012, mais ils ne le sont toujours pas. La Commission menace donc de sanctionner les États membres pour les pousser à agir.
"Cette journée d'action est destinée à réclamer que la dimension sociale soit prise en compte dans la réforme du "ciel unique européen"", a expliqué François Ballestero. "La Commission prépare de nouvelles réglementations qui visent à libéraliser encore davantage le secteur et qui auront des conséquences au niveau de l'emploi", a-t-il ajouté. L'ETF indique avoir initialement soutenu l'idée du "ciel unique européen" et avoir "pris diverses initiatives, notamment dans le dialogue social, afin de le faire fonctionner". Mais "la pression sur les travailleurs est devenue aujourd'hui trop élevée", selon la fédération.
Le "ciel unique" a pour objectif de supprimer les frontières nationales dans les airs afin, selon la Commission, de tripler la capacité de l'espace aérien, réduire les coûts de gestion du trafic aérien de 50 % et réduire de 10 % les incidences sur l'environnement. Le commissaire européen aux Transports, Siim Kallas, doit présenter mardi 11 juin devant le Parlement européen des propositions pour relancer une réforme qui marque le pas en raison de la réticence de plusieurs États à renoncer à leur souveraineté sur leur espace aérien. Il veut notamment une séparation complète entre les organismes de contrôle aérien et leurs régulateurs. Il entend aussi faire appliquer la simplification de l'espace aérien de l'UE, divisé en vingt-sept blocs nationaux. Neuf blocs régionaux devaient être opérationnels fin 2012, mais ils ne le sont toujours pas. La Commission menace donc de sanctionner les États membres pour les pousser à agir.