
© AIR FRANCE
"Nous voulons tirer la sonnette d'alarme, car nous sommes confrontés au risque réel de ne pas être en mesure de faire face à l'augmentation du trafic aérien, qui devrait doubler d'ici 2030", a expliqué le commissaire aux Transports Siim Kallas. "2012 sera l'année du succès ou de l'échec du ciel unique européen. Or, il reste encore beaucoup à faire", a-t-il averti.
Les 27 pays de l'UE se sont engagés à prendre pour cette date des mesures pour réduire l'ensemble des retards de 30 secondes et diminuer de 10 % les coûts engendrés par ces retards. Aéroports congestionnés, problèmes météorologiques, capacité de gestion du trafic aérien : tous ces éléments concourent à retarder les vols, au grand dam des voyageurs et des compagnies, contraintes de supporter les coûts de ces retards. Un retard à Londres à cause du brouillard risque de poser problème ensuite pour la traversée de l'espace aérien d'un autre pays, dont les contrôleurs sont en mesure de gérer seulement dix vols dans ce nouveau créneau horaire, ce qui va contraindre à retarder encore plus le décollage de Londres.
Cinq pays dans les délais
Cinq pays seulement ont respecté leurs engagements : la Belgique, le Danemark, la Lituanie, le Luxembourg et les Pays-Bas. Ceci ne veut pas dire que les aéroports internationaux de Bruxelles ou Amsterdam-Schiphol aux Pays-Bas n'enregistrent pas de retards sur les vols au départ et à l'arrivée, mais ceux-ci ne leur sont pas imputables.
Le constat dressé par la Commission montre que l'Allemagne, la France, l'Espagne, le Royaume-Uni et l'Autriche n'ont pas rempli leurs engagements. "On est à 80 %, mais les 20 % qui restent sont les plus difficiles à faire, et c'est pourquoi la Commission tire aujourd'hui la sonnette d'alarme, pour ne pas se retrouver en situation d'échec", expliquent ses experts. L'appel est adressé à tous les États encore en défaut, mais il est plus pressant à l'adresse de la France, de l'Allemagne, de l'Espagne et du Royaume-Uni, car ces quatre pays assument une grande partie du trafic.
Les 27 pays de l'UE se sont engagés à prendre pour cette date des mesures pour réduire l'ensemble des retards de 30 secondes et diminuer de 10 % les coûts engendrés par ces retards. Aéroports congestionnés, problèmes météorologiques, capacité de gestion du trafic aérien : tous ces éléments concourent à retarder les vols, au grand dam des voyageurs et des compagnies, contraintes de supporter les coûts de ces retards. Un retard à Londres à cause du brouillard risque de poser problème ensuite pour la traversée de l'espace aérien d'un autre pays, dont les contrôleurs sont en mesure de gérer seulement dix vols dans ce nouveau créneau horaire, ce qui va contraindre à retarder encore plus le décollage de Londres.
Cinq pays dans les délais
Cinq pays seulement ont respecté leurs engagements : la Belgique, le Danemark, la Lituanie, le Luxembourg et les Pays-Bas. Ceci ne veut pas dire que les aéroports internationaux de Bruxelles ou Amsterdam-Schiphol aux Pays-Bas n'enregistrent pas de retards sur les vols au départ et à l'arrivée, mais ceux-ci ne leur sont pas imputables.
Le constat dressé par la Commission montre que l'Allemagne, la France, l'Espagne, le Royaume-Uni et l'Autriche n'ont pas rempli leurs engagements. "On est à 80 %, mais les 20 % qui restent sont les plus difficiles à faire, et c'est pourquoi la Commission tire aujourd'hui la sonnette d'alarme, pour ne pas se retrouver en situation d'échec", expliquent ses experts. L'appel est adressé à tous les États encore en défaut, mais il est plus pressant à l'adresse de la France, de l'Allemagne, de l'Espagne et du Royaume-Uni, car ces quatre pays assument une grande partie du trafic.