Clasquin sur sa lancée en 2019

Sur un marché quelque peu chahuté, Clasquin n’a pas connu de trous d’air en 2018. Et l’année 2019 s’annonce au diapason.
Carton plein en 2018 pour Clasquin, le "pure player du freight forwarding et de la logistique overseas" comme se présente aujourd’hui l’ETI lyonnaise présidée par Yves Revol. Tous les voyants sont au vert, tant en termes d’activités que du point de vue financier. Le groupe affiche une croissance de volumes transportés par voie maritime (11,8 %), aérienne (9,5 %) et du nombre d’opérations (7,1 %). Il rapporte aussi une progression de 11,2 % de sa marge commerciale à périmètre et changes comparables, de 25,7 % de son excédent brut d’exploitation et de 12,6 % de son résultat net part du groupe. Ces chiffres valident la stratégie de l'entreprise, "seule multinationale de son secteur" présente sur les cinq continents à travers 62 implantations dans le monde.

Connecter la Chine à l'Afrique

Ces derniers mois, le groupe a continué de tisser sa toile avec l'ouverture de deux bureaux aux États-Unis, à Miami et Atlanta, ainsi qu’à Lille et à Nantes pour mieux être positionné sur l'axe France-Maroc. Une filiale a été créée en Tunisie. Le Maghreb, le Moyen-Orient et l’Afrique francophone subsaharienne figurent parmi les territoires d’expansion de Clasquin. "On a monté une cellule Afrique depuis un peu plus d’un an, indique le directeur général Hugues Morin. On veut connecter la Chine à l’Afrique".
Déjà présente à Bamako et à Dakar, active en Mauritanie et sur les routes ferrées de la soie, la société a recruté un Nigérien à Shanghai pour assurer cette relation afro-chinoise. Parallèlement, Clasquin se désengage d’Australie, en raison de "faibles performances économiques" et va ouvrir un troisième bureau en Chine du Nord, à Tianjin. Il compte aussi faire valoir son expertise douanière au Royaume-Uni, un atout précieux en ces temps incertains.
Autre ouverture : Clasquin s’est installé à Rungis le 11 mars en partenariat avec un importateur français pour mieux servir l'Asie. Ce développement s’inscrit dans le prolongement de l’acquisition en 2018 de la société marseillaise Favat Transit connu pour son savoir-faire dans le transport de produits oléagineux.

Un grand chantier bientôt achevé

Outre l'alimentaire, le groupe lyonnais entend s’affirmer dans les secteurs aéronautique et pharmaceutique, et investir d’autres niches. Après le marché de l’art, les vins, le luxe, la mode et le détail pour certains groupes de distribution français, Clasquin se positionne sur de nouvelles activités : les foires et expositions, et le "road brokerage", l’urgence internationale.
2018 a également été marquée par le quasi-achèvement d’un grand chantier enclenché en 2014 : le déploiement d’un nouvel progiciel de gestion intégré (ERP). "Tout sera opérationnel en juin 2019", précise Philippe Lons, directeur administratif et financier. L'investissement dans ce chantier informatique atteint 3,2 millions. Dans un contexte macroéconomique moins favorable, marqué par un ralentissement de l’activité depuis six mois, Clasquin reste néanmoins optimiste et vise "à superformer le marché" en 2019. Comme en 2018.

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