"Combiwest est interdit de participer au mouvement autour de Paris", a indiqué Jean-François Jacob au siège de la Sica de Saint-Pol-de-Léon (Finistère), premier groupement de producteurs de légumes français, et actionnaire à 90 % dans Combiwest. "Je n'ai pas le droit de manifester mais on ne m'empêchera pas de parler", a-t-il poursuivi. "Que la SNCF se méfie", a-t-il en outre averti, en disant refléter l'exaspération des salariés de l'entreprise, qui emploie une cinquantaine de personnes.
L'entreprise ferroviaire, basée à Rennes, affirmait dimanche 30 août avoir "déposé à la préfecture de Bretagne une demande d'autorisation de blocage des trafics ferroviaires sur la région parisienne" pour jeudi 3 septembre "en soutien à la mobilisation organisée par nos actionnaires, les paysans". En réponse, la préfecture de Bretagne lui a rappelé qu'aucune préfecture ne peut donner d'autorisation de blocage du trafic ferroviaire. Les éleveurs ont prévu une manifestation nationale jeudi à Paris, à l'appel de la FNSEA et des JA, en promettant de mobiliser plus d'un millier de tracteurs.
Entrave, vol et sabotage
Combiwest estime qu'elle subit des entraves d'exploitation de nature à freiner l'acheminement des denrées industrielles mais également et surtout alimentaires. "Il n'y a pas eu une semaine depuis quatre ans où Combiwest n'a pas connu d'entrave, de vol ou de sabotage" de ses outils, a assuré Jean-François Jacob, indiquant que les pertes directes pour l'entreprise depuis 2011 s'élevaient à plus de 10 millions d'euros (soit 30 % du chiffre d'affaires), en raison de ces entraves de la part du gestionnaire de réseau SNCF Réseau (ex-Réseau ferré de France), chargé d'attribuer les sillons. Combiwest, créé en 2009, mais dont l'activité n'a débuté qu'en 2011, et qui effectue des liaisons quotidiennes entre la Bretagne et le Sud-Est, estime que la SNCF lui attribue des sillons (créneaux de passage des trains, vendus par la SNCF, NDLR) de mauvaise qualité, que les locomotives louées auprès de l'opérateur historique ont des taux de panne importants et se plaint de vols de locomotives de la part de la SNCF.
L'entreprise ferroviaire, basée à Rennes, affirmait dimanche 30 août avoir "déposé à la préfecture de Bretagne une demande d'autorisation de blocage des trafics ferroviaires sur la région parisienne" pour jeudi 3 septembre "en soutien à la mobilisation organisée par nos actionnaires, les paysans". En réponse, la préfecture de Bretagne lui a rappelé qu'aucune préfecture ne peut donner d'autorisation de blocage du trafic ferroviaire. Les éleveurs ont prévu une manifestation nationale jeudi à Paris, à l'appel de la FNSEA et des JA, en promettant de mobiliser plus d'un millier de tracteurs.
Entrave, vol et sabotage
Combiwest estime qu'elle subit des entraves d'exploitation de nature à freiner l'acheminement des denrées industrielles mais également et surtout alimentaires. "Il n'y a pas eu une semaine depuis quatre ans où Combiwest n'a pas connu d'entrave, de vol ou de sabotage" de ses outils, a assuré Jean-François Jacob, indiquant que les pertes directes pour l'entreprise depuis 2011 s'élevaient à plus de 10 millions d'euros (soit 30 % du chiffre d'affaires), en raison de ces entraves de la part du gestionnaire de réseau SNCF Réseau (ex-Réseau ferré de France), chargé d'attribuer les sillons. Combiwest, créé en 2009, mais dont l'activité n'a débuté qu'en 2011, et qui effectue des liaisons quotidiennes entre la Bretagne et le Sud-Est, estime que la SNCF lui attribue des sillons (créneaux de passage des trains, vendus par la SNCF, NDLR) de mauvaise qualité, que les locomotives louées auprès de l'opérateur historique ont des taux de panne importants et se plaint de vols de locomotives de la part de la SNCF.
"Une locomotive de 80 tonnes, ça ne se vole pas comme ça"
La SNCF, de son côté, fait état du volume important de travaux sur le réseau ferroviaire breton, qui complique les circulations et la gestion des 6 millions de sillons annuels, et se dit étonnée des accusations de vol et sabotage. "L'emploi de mots forts fait peut-être partie de la stratégie qui est la leur", a commenté Pierre Hardy, responsable du pôle clients services SNCF Réseau Bretagne-Pays de la Loire. "Une locomotive de 80 tonnes, ça ne se vole pas comme ça", a-t-il ajouté. Quant au sabotage, si Combiwest "estime avoir été victime (de sabotage), il faut qu'ils déclenchent (le) système (d'astreinte), qui démarre une enquête. Je n'ai pas eu connaissance du déclenchement (de ce) système", a réagi Pierre Hardy.