
© STX Finland
Le ministre finlandais de l'Économie s'est interrogé le 28 décembre sur la nature du soutien des autorités françaises à STX France qui a remporté la veille un contrat d'environ un milliard d'euros pour la construction du prochain paquebot géant de l'armateur américain Royal Caribbean.
Le numéro deux mondial de la croisière, a choisi STX France, à Saint-Nazaire, aux dépens des chantiers STX de Turku (Finlande), avec lesquels ils étaient en compétition.
"Nous voulons nous assurer que les Français ont respecté les règles de l'UE", a déclaré le ministre finlandais de l'Économie Jan Vapaavuori. Ce dernier a annoncé qu'il allait contacter la France et la Commission européenne afin de déterminer ce qui a permis à Saint-Nazaire de remporter le contrat.
Le gouvernement finlandais, qui s'est énormément impliqué dans le dossier, a refusé à trois reprises d'accorder un prêt de 50 millions d'euros à STX Finlande pour ne pas enfreindre la loi, a souligné le ministre. À la place du prêt, l'État finlandais avait débloqué 28,3 millions d'euros de soutien à l'innovation pour les chantiers de Turku.
Le 28 décembre, le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault, ancien député de Loire-Atlantique, a reconnu qu'il s'était "personnellement" impliqué dans le dossier, comme il le fait "sur d'autres gros dossiers".
Lire aussi :
- Royal Caribbean commande son futur paquebot géant à STX Saint-Nazaire
- STX France envisage de nouvelles embauches
Le numéro deux mondial de la croisière, a choisi STX France, à Saint-Nazaire, aux dépens des chantiers STX de Turku (Finlande), avec lesquels ils étaient en compétition.
"Nous voulons nous assurer que les Français ont respecté les règles de l'UE", a déclaré le ministre finlandais de l'Économie Jan Vapaavuori. Ce dernier a annoncé qu'il allait contacter la France et la Commission européenne afin de déterminer ce qui a permis à Saint-Nazaire de remporter le contrat.
Le gouvernement finlandais, qui s'est énormément impliqué dans le dossier, a refusé à trois reprises d'accorder un prêt de 50 millions d'euros à STX Finlande pour ne pas enfreindre la loi, a souligné le ministre. À la place du prêt, l'État finlandais avait débloqué 28,3 millions d'euros de soutien à l'innovation pour les chantiers de Turku.
Le 28 décembre, le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault, ancien député de Loire-Atlantique, a reconnu qu'il s'était "personnellement" impliqué dans le dossier, comme il le fait "sur d'autres gros dossiers".
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