Commerce international : connaître les subtilités de la supply chain

À l’occasion du lancement de la 19e édition du guide "Transporter", Classe Export organisait une journée de conférences sur la maîtrise des risques de la supply chain, mardi 6 juillet. Au menu : la nécessaire meilleure connaissance des Incoterms et des règles douanières.
"Les entreprises françaises perdent en moyenne cinq à six points de marge par méconnaissance des règles internationales et, notamment, des Incoterms". Ce constat, c’est celui formulé par Jean-Michel Poncet, directeur de l'agence douane France lors de la journée Transporter, organisée par Classe export.

Mardi 6 juillet, le journal du commerce international basé à Lyon organisait un cycle de conférences en ligne. Objectif : aider les agents de la chaîne logistique à s’y retrouver dans un marché international complexe. "L’OMC a notifié entre 400 et 500 accords bilatéraux internationaux", note Emmanuelle Butaud Stubbs, délégué générale de l’ICC France, en préambule. Selon elle, outre la question douanière, les dispositions en matière de concurrence et de protection des données personnelles rendent plus complexes les échanges.

Or, connaître ces différents domaines est primordial pour optimiser ses coûts. Concernant les Incoterms, cela passe par une formation des commerciaux de l’entreprise. Plus que la partie juridique, ces derniers sont au cœur des négociations et doivent prendre en compte ces dispositions contractuelles. Concrètement, cela passe aussi par la mise de côté de l’Incoterm Ex-Works. "Il faut l’oublier pour maîtriser les douanes de départ", souligne à propos Marc Hoffmeister de Classe Export.

Être compétent sur les douanes

Sur ce point, la formation et l’information restent essentiels. Dans un secteur réputé obscur, les interlocuteurs ont souligné l’importance d’être bien suivis. "L'utilisateur qui veut passer par le port de Barcelone doit être bien accompagné, précise ainsi Claire Perez, représentante du port catalan. Aujourd’hui, il ne peut contacter la douane que de manière dématérialisée en Espagne".

Alan Gruson, président général de Conex, a lui nuancé ce propos. "Si on confie les questions douanières, il faut tout de même maîtriser ces compétences", a souligné de son côté Alan Gruson, président général de Conex, entreprise de logiciels douanes. En effet, le transitaire ne va pas chercher à optimiser les coûts douaniers de l’entreprise. Elle doit s’en charger. Sur ce point, le développement de logiciels spécialisés peut aider. Intégrant les procédés douaniers, ces derniers minimisent le risque d’erreur.

E-commerce : une nouvelle règle de facturation

La nouvelle règle de facturation de la TVA pour les ventes en B2C était aussi à l'ordre du jour. Cette dernière s'applique depuis le 1er juillet aux opérations faites par des particuliers dans l'Union européenne. "Elle concerne tous les consommateurs qui vont commander sur internet, explique Hubert Paquentin, président de la commission douane de l’AUTF. On va connaître une inflation des prix". Cette taxe s’applique dès que le seuil des 10.000 euros de vente est dépassé. À partir de cette somme, la TVA s’appliquant sera celle du pays où se dirige le bien. Pour approfondir ces sujets, Classe Export donne rendez-vous le 2 juillet 2022 pour la deuxième édition de la journée numérique transport logistique et douane

Logistique - Supply chain

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