Chargée de hiérarchiser les projets du Schéma national des infrastructures de transport (Snit), la commission Mobilité 21 présidée par Philippe Duron a rendu ses conclusions à Frédéric Cuvillier. La régénération des réseaux existants, les dessertes portuaires et la résolution des goulets ferroviaires en sont les priorités.
Source de mécontentements indissociables à ce genre d'exercice, la hiérarchie et le phasage dans le temps des projets d'infrastructures de la commission Mobilité 21 ont deux mérites toutefois : être cohérentes avec le calendrier européen RTE-T qui prévoit l'achèvement d'un réseau central d'ici 2030 et d'un réseau secondaire d'ici à 2050 et tenter de répondre à l'intérêt général dans un contexte budgétaire tendu. Une fois n'est pas coutume, cet intérêt général reconnaît au transport de marchandises sa juste place à travers trois priorités : l'amélioration des dessertes portuaires, le traitement des points noirs sur le réseau ferroviaire, et l'intensification de la régénération des réseaux routier, ferroviaire et fluvial existants.