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Bruxelles veut mettre aux enchères les nouveaux slots. "Le danger est que les compagnies riches puissent acheter des créneaux au détriment des moins riches qui ne pourront donc pas se développer", résume Thierry Aucoc, directeur général France d'Emirates. Dès novembre 2010, les associations des compagnies européennes, des compagnies à bas prix, des compagnies charters et des compagnies arabes avaient notifié à Bruxelles qu'elles ne voyaient "aucune nécessité ni justification à changer le dispositif existant".
Actuellement gratuits
Les slots sont pour l'heure alloués gratuitement à la condition de les utiliser au moins à 80 %. Ceux perdus ou cédés sont mis dans un pot commun et peuvent être échangés entre compagnies via des organismes gestionnaires tels que Cohor en France. L'Association des compagnies européennes (AEA) a réitéré le 16 novembre son opposition à ce projet au moment où la phase de consultation s'achève. Changer le système "ne résoudra pas le problème de manque de capacités sur les aéroports saturés", écrit-elle. "Cela va créer des flux financiers et, in fine, coûter plus cher aux consommateurs", prédit en outre Lionel Guérin, président de la Fédération nationale de l'aviation marchande (Fnam).
Le collège des commissaires européens devrait annoncer le 30 novembre s'il présente finalement ce texte, en gestation depuis des années. Avec l'objectif de présenter une proposition au Conseil des ministres européens des transports le 12 décembre.
Enfin, tous soulignent que les aéroports britanniques d'Heathrow et Gattwick utilisent déjà ce système de mise aux enchères qui n'a nullement réglé leur saturation. Un projet similaire avait été envisagé il y a quelques années à New York. Devant la fronde, les autorités avaient dû se résoudre à le retirer.
Actuellement gratuits
Les slots sont pour l'heure alloués gratuitement à la condition de les utiliser au moins à 80 %. Ceux perdus ou cédés sont mis dans un pot commun et peuvent être échangés entre compagnies via des organismes gestionnaires tels que Cohor en France. L'Association des compagnies européennes (AEA) a réitéré le 16 novembre son opposition à ce projet au moment où la phase de consultation s'achève. Changer le système "ne résoudra pas le problème de manque de capacités sur les aéroports saturés", écrit-elle. "Cela va créer des flux financiers et, in fine, coûter plus cher aux consommateurs", prédit en outre Lionel Guérin, président de la Fédération nationale de l'aviation marchande (Fnam).
Le collège des commissaires européens devrait annoncer le 30 novembre s'il présente finalement ce texte, en gestation depuis des années. Avec l'objectif de présenter une proposition au Conseil des ministres européens des transports le 12 décembre.
Enfin, tous soulignent que les aéroports britanniques d'Heathrow et Gattwick utilisent déjà ce système de mise aux enchères qui n'a nullement réglé leur saturation. Un projet similaire avait été envisagé il y a quelques années à New York. Devant la fronde, les autorités avaient dû se résoudre à le retirer.