
© Costa Crociere
Le tribunal de Grosseto (Toscane) devrait prendre une décision la semaine prochaine sur la tenue d'un procès pénal pour établir les responsabilités dans le naufrage du paquebot "Concordia" en janvier.
Des centaines d'experts, avocats et rescapés de cet accident se rendront à une série d'audiences techniques qui débutent lundi 15 octobre à huis clos, dureront probablement plusieurs jours et se termineront fort probablement sur des renvois en justice. Le commandant du paquebot, Francesco Schettino, cinq autres membres de l'équipage, ainsi que trois dirigeants de la compagnie Costa Crociere, propriétaire du paquebot, sont mis en cause pour homicides par imprudence et naufrage par le parquet de Grosseto dans cette affaire. Le commandant est en outre accusé d'avoir abandonné son navire avant la fin de l'évacuation. Magistrats, avocats et experts se pencheront la semaine prochaine sur les analyses techniques, un millier de pages et sept DVD, des boîtes noires du paquebot, déposées il y a un mois par un groupe de spécialistes nommés par le tribunal. Les enquêteurs cherchent à savoir pourquoi le paquebot voguait si près de l'île à grande vitesse pour une parade tous feux allumés dite de "salut" ("inchino") et pourquoi la procédure d'évacuation n'a été entamée qu'une heure après la collision, alors que le navire penchait déjà dangereusement.
Francesco Schettino, qui dans la foulée du naufrage a été l'homme le plus détesté d'Italie, devrait être présent à cette audience, selon son avocat. Il avait été d'abord arrêté puis assigné à résidence dans sa commune près de Naples, dans le Sud de l'Italie. Licencié en juillet par la compagnie, il a porté plainte contre Costa Crociere demandant sa réintégration. Parmi les autres inculpés figurent son second, Ciro Ambrosio, Manfred Ursprunger, un vice-président exécutif de Costa Crociere, Roberto Ferrarini, chef de l'unité de crise de la compagnie, et le responsable de la flotte, Paolo Parodi. Selon la presse, les quatre hommes devraient être présents à l'audience technique.
Le navire "Costa Concordia" pesant 114.500 tonnes s'était échoué sur des rochers au large de l'île du Giglio durant la nuit du 13 janvier avec à son bord 4.229 personnes, dont 3.200 touristes, faisant 32 morts, après une première journée de croisière sur la mer Méditerranée. De nombreuses procédures judiciaires ont été entamées contre la compagnie dans plusieurs pays. Des collectifs de naufragés se sont créés et des plaintes ont ainsi été déposées en Italie, en France et aux États-Unis contre Costa Crociere. Aux États-Unis, 39 passagers réclament à Carnival, la maison mère de Costa Crociere, 520 millions de dollars de dommages et intérêts.
Des centaines d'experts, avocats et rescapés de cet accident se rendront à une série d'audiences techniques qui débutent lundi 15 octobre à huis clos, dureront probablement plusieurs jours et se termineront fort probablement sur des renvois en justice. Le commandant du paquebot, Francesco Schettino, cinq autres membres de l'équipage, ainsi que trois dirigeants de la compagnie Costa Crociere, propriétaire du paquebot, sont mis en cause pour homicides par imprudence et naufrage par le parquet de Grosseto dans cette affaire. Le commandant est en outre accusé d'avoir abandonné son navire avant la fin de l'évacuation. Magistrats, avocats et experts se pencheront la semaine prochaine sur les analyses techniques, un millier de pages et sept DVD, des boîtes noires du paquebot, déposées il y a un mois par un groupe de spécialistes nommés par le tribunal. Les enquêteurs cherchent à savoir pourquoi le paquebot voguait si près de l'île à grande vitesse pour une parade tous feux allumés dite de "salut" ("inchino") et pourquoi la procédure d'évacuation n'a été entamée qu'une heure après la collision, alors que le navire penchait déjà dangereusement.
Francesco Schettino, qui dans la foulée du naufrage a été l'homme le plus détesté d'Italie, devrait être présent à cette audience, selon son avocat. Il avait été d'abord arrêté puis assigné à résidence dans sa commune près de Naples, dans le Sud de l'Italie. Licencié en juillet par la compagnie, il a porté plainte contre Costa Crociere demandant sa réintégration. Parmi les autres inculpés figurent son second, Ciro Ambrosio, Manfred Ursprunger, un vice-président exécutif de Costa Crociere, Roberto Ferrarini, chef de l'unité de crise de la compagnie, et le responsable de la flotte, Paolo Parodi. Selon la presse, les quatre hommes devraient être présents à l'audience technique.
Le navire "Costa Concordia" pesant 114.500 tonnes s'était échoué sur des rochers au large de l'île du Giglio durant la nuit du 13 janvier avec à son bord 4.229 personnes, dont 3.200 touristes, faisant 32 morts, après une première journée de croisière sur la mer Méditerranée. De nombreuses procédures judiciaires ont été entamées contre la compagnie dans plusieurs pays. Des collectifs de naufragés se sont créés et des plaintes ont ainsi été déposées en Italie, en France et aux États-Unis contre Costa Crociere. Aux États-Unis, 39 passagers réclament à Carnival, la maison mère de Costa Crociere, 520 millions de dollars de dommages et intérêts.