
© GMR
Le géant indien de l'infrastructure, GMR, a appelé mercredi 5 décembre les Maldives à "ne pas faire usage de la force" si l'archipel mettait à exécution cette semaine sa menace d'expulser le groupe, qui gère l'aéroport international. La semaine dernière, les Maldives ont annulé un contrat de vingt-cinq ans avec GMR pour la modernisation et la gestion de l'aéroport international de Malé, qui avait été remporté en 2010 par le groupe indien lors du précédent gouvernement de Mohamed Nasheed, évincé du pouvoir en février dernier. La nouvelle administration du président Mohamed Waheed a donné à GMR jusqu'à vendredi minuit pour partir au motif que le contrat de 500 millions de dollars, remporté avec Malaysia Airports Holdings, était entaché de corruption et illégal car les termes n'avaient pas été approuvés par le parlement.
"Nous appelons le gouvernement des Maldives à ne faire usage d'aucune force", a déclaré Sidharth Kapur, le responsable financier de GMR Aéroports. Dans le cas contraire, "ce sera très regrettable. Cela affectera les intérêts de l'Inde", a-t-il ajouté, précisant que le groupe emploie 140 étrangers à Malé. La menace brandie par Malé a promptement fait réagir l'Inde, la puissance régionale, qui a dit être prête à "prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de ses intérêts et de ses ressortissants" aux Maldives, un archipel plus connu pour ses plages que pour sa vie politique et économique. Le ministère indien des Affaires étrangères a indiqué que, si GMR était expulsé des Maldives, il reverrait son programme d'aide et de coopération avec l'archipel.
"Nous appelons le gouvernement des Maldives à ne faire usage d'aucune force", a déclaré Sidharth Kapur, le responsable financier de GMR Aéroports. Dans le cas contraire, "ce sera très regrettable. Cela affectera les intérêts de l'Inde", a-t-il ajouté, précisant que le groupe emploie 140 étrangers à Malé. La menace brandie par Malé a promptement fait réagir l'Inde, la puissance régionale, qui a dit être prête à "prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de ses intérêts et de ses ressortissants" aux Maldives, un archipel plus connu pour ses plages que pour sa vie politique et économique. Le ministère indien des Affaires étrangères a indiqué que, si GMR était expulsé des Maldives, il reverrait son programme d'aide et de coopération avec l'archipel.