
La promotion de la voie d’eau demeure la vocation prioritaire du Consortium international des voies navigables et multimodales © Clim'Ability
Nouveau nom et nouvelle donne pour le "Consortium international". Cette association de promotion du transport fluvial siégeant à Mulhouse (Haut-Rhin) ajoutait "pour le développement des voies navigables" aux deux premiers mots de son nom. Depuis son assemblée générale de fin juin dernier, elle s’est rebaptisée "Consortium international des voies navigables et multimodales".

Philippe Trimaille, nouveau président du Consortium international des voies navigables et multimodales © Consortium international des voies navigables et multimodales
L’évolution traduit la volonté de ses 24 membres (collectivités locales, chambres consulaires, ports, entreprises…) d’élargir son action au fret ferroviaire, conformément au développement de la réponse combinée des deux modes face au tout route.
"Les ports eux-mêmes deviennent des plateformes multimodales. Et réussir la transition écologique du monde du transport passe par la synergie entre le fluvial et le ferroviaire", observe Philippe Trimaille, nouveau président de l’association.
Le Consortium veut promouvoir ce duo en particulier le long de l’axe Rhin-Rhône qui mobilise son action depuis sa création en 1954 : cet axe manque d’infrastructures ferroviaires à gabarit et en leur absence conjuguée aux engorgements à Lyon et Dijon, des trafics entre Marseille et le Rhin supérieur se reportent en Suisse, constate-t-il. L’association compte dès lors œuvrer à l’aménagement du corridor de fret sur cette liaison.
Plaidoyer réaffirmé pour Saône-Rhin
Pour autant, la promotion de la voie d’eau demeure sa vocation prioritaire. Elle réitère son appel à l’interconnexion des bassins intérieurs. Dans ce cadre, elle entend ne pas renoncer à son cheval de bataille de toujours : la réalisation de la liaison Saône-Rhin à grand gabarit. Le Grenelle de l’environnement l’avait inscrite à l’ordre du jour en 2009 mais, depuis, les différents rapports sur les infrastructures l’ont reléguée en fond de liste.
"Les ports eux-mêmes deviennent des plateformes multimodales. Et réussir la transition écologique du monde du transport passe par la synergie entre le fluvial et le ferroviaire", observe Philippe Trimaille, nouveau président de l’association.
Le Consortium veut promouvoir ce duo en particulier le long de l’axe Rhin-Rhône qui mobilise son action depuis sa création en 1954 : cet axe manque d’infrastructures ferroviaires à gabarit et en leur absence conjuguée aux engorgements à Lyon et Dijon, des trafics entre Marseille et le Rhin supérieur se reportent en Suisse, constate-t-il. L’association compte dès lors œuvrer à l’aménagement du corridor de fret sur cette liaison.
Plaidoyer réaffirmé pour Saône-Rhin
Pour autant, la promotion de la voie d’eau demeure sa vocation prioritaire. Elle réitère son appel à l’interconnexion des bassins intérieurs. Dans ce cadre, elle entend ne pas renoncer à son cheval de bataille de toujours : la réalisation de la liaison Saône-Rhin à grand gabarit. Le Grenelle de l’environnement l’avait inscrite à l’ordre du jour en 2009 mais, depuis, les différents rapports sur les infrastructures l’ont reléguée en fond de liste.
"Les ports eux-mêmes deviennent des plateformes multimodales"
Ceci dans la droite ligne d’un bilan du Grenelle que Philippe Trimaille résume d’un "presque rien en dix ans : une seule infrastructure, Seine Nord-Europe dont on se demande encore si elle sera réalisée". "Faut-il désespérer ?" , interroge-t-il… pour répondre par la négative. "Nous en concluons que nous devons soutenir encore plus Saône-Rhin".
Dans ce but, le Consortium engage cet été les contacts afin de constituer un "Pacte d’engagement de la transition écologique Rhin-Rhône-Méditerranée", auxquels souscriraient tous les acteurs du transport multimodal : pouvoirs publics (État, collectivités…), gestionnaires des réseaux, transporteurs et chargeurs.