La communauté internationale a confirmé, dans une "proclamation" à cette 22e conférence climat de l'ONU, sa détermination à appliquer l'accord de Paris, adopté fin 2015 et déjà ratifié par 111 États. Le combat climatique repose en partie sur le soutien des pays du Nord, responsables historiques de la dégradation du climat, aux pays du Sud, les plus affectés et qui doivent se développer avec des énergies propres si la planète veut rester vivable.
Passer aux énergies propres est rentable
À Marrakech, les négociateurs américains, issus de l'administration Obama, se sont voulus rassurants : "les États-Unis ont toujours fini par tenir leurs promesses financières, même Bush". Mais ils en ont aussi appelé aux fonds privés. Des représentants des États de Californie (septième économie mondiale !), de Washington et du Vermont, très engagés sur le climat, sont venus dire qu'ils allaient continuer le travail. "Même le Texas est en pointe sur les renouvelables", ont-ils relevé.
Les acteurs de la Cop22 ont martelé ce message : contenir le réchauffement et passer aux énergies propres est rentable, source de profits et d'emplois, et d'ailleurs déjà une évidence pour de nombreuses entreprises, banques ou assurances, comme l'a rappelé à Marrakech l'appel de 360 sociétés.
La Chine a redit son attachement à l'accord de Paris. Le premier émetteur mondial est désormais premier investisseur dans les renouvelables. L'Inde, sur une voie plus étroite entre charbon et énergies propres, a aussi confirmé son engagement. Comme l'Arabie saoudite.
"L'atmosphère est comme une bouteille presque pleine qu'on continue à remplir. Si on continue comme ça pendant vingt ans, on ne pourra pas rester sous le seuil des 2 °C" de réchauffement, rappelle le climatologue Hervé Le Treut. Les engagements nationaux pris à Paris pour respecter cet objectif sont insuffisants, et les pays se sont mis d'accord pour faire un bilan de leurs efforts d'ici 2018. Entreprises ou ONG sont venues en nombre à la Cop22 présenter un foisonnement d'initiatives, technologiques, financières, pour l'Afrique, l'agriculture, les forêts... Mais il faudra les concrétiser.
Passer aux énergies propres est rentable
À Marrakech, les négociateurs américains, issus de l'administration Obama, se sont voulus rassurants : "les États-Unis ont toujours fini par tenir leurs promesses financières, même Bush". Mais ils en ont aussi appelé aux fonds privés. Des représentants des États de Californie (septième économie mondiale !), de Washington et du Vermont, très engagés sur le climat, sont venus dire qu'ils allaient continuer le travail. "Même le Texas est en pointe sur les renouvelables", ont-ils relevé.
Les acteurs de la Cop22 ont martelé ce message : contenir le réchauffement et passer aux énergies propres est rentable, source de profits et d'emplois, et d'ailleurs déjà une évidence pour de nombreuses entreprises, banques ou assurances, comme l'a rappelé à Marrakech l'appel de 360 sociétés.
La Chine a redit son attachement à l'accord de Paris. Le premier émetteur mondial est désormais premier investisseur dans les renouvelables. L'Inde, sur une voie plus étroite entre charbon et énergies propres, a aussi confirmé son engagement. Comme l'Arabie saoudite.
"L'atmosphère est comme une bouteille presque pleine qu'on continue à remplir. Si on continue comme ça pendant vingt ans, on ne pourra pas rester sous le seuil des 2 °C" de réchauffement, rappelle le climatologue Hervé Le Treut. Les engagements nationaux pris à Paris pour respecter cet objectif sont insuffisants, et les pays se sont mis d'accord pour faire un bilan de leurs efforts d'ici 2018. Entreprises ou ONG sont venues en nombre à la Cop22 présenter un foisonnement d'initiatives, technologiques, financières, pour l'Afrique, l'agriculture, les forêts... Mais il faudra les concrétiser.