Alors que le déconfinement s'amorce, la situation reste critique pour les entreprises dans le transport de marchandises et de logistique de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Depuis le 17 mars, les entreprises de la région Auvergne-Rhône-Alpes travaillant dans le secteur du transport de marchandises ont été touchées par les mesures liées au confinement. Après un "retard à l’allumage", pour reprendre les propos de Jean-Christian Vialelles, délégué régional de TLF Union des entreprises de transport et de logistique, le lien s’est fait avec les principales institutions régionales pour organiser le travail dans cette situation exceptionnelle.
S’appuyant sur l’exemple bourguignon, il note que certaines Direccte ont tardé à aider des entreprises dans la mise en place du chômage partiel. "Dans la région, certaines sociétés ont eu des difficultés à avoir des masques, commente-t-il. Malgré le caractère indispensable de leur activité".
À l’approche du déconfinement, la situation reste très compliquée pour les entreprises, particulièrement celles déjà fragiles avant l'arrivée du Covid-19. "Elles ont reçu moins d’écoute de la part des fournisseurs", constate-t-il. Un "transfert de flux d’activité" important a eu lieu. Si le transport de colis et de palettes tourne à 50 % de son activité habituelle, les grandes enseignes et des sociétés de livraison drive ont vu leur demande augmenter. Pour ces dernières, la pénurie de main d’œuvre connue en conducteurs et préparateurs de commandes s’est accentuée du fait de la pandémie.
Des difficultés de livraisons pour les entreprises locales
Pour les autres, la situation va rester problématique après le 11 mai. Dans la région, la réouverture de grandes usines, comme Michelin ou Peugeot, devraient relancer l’activité, mais le reste devra attendre. "Tant que les restaurants et bars n’auront pas repris, nous ne reprendrons pas, synthétise Jean-Christian Vialelles. L’événementiel reste aussi à l’arrêt".
Une situation de tension qui a des répercussions sur l’ensemble de la dynamique régionale. D’après une enquête de l’observatoire économique de la CCI Auvergne-Rhône-Alpes de mars, une entreprise locale sur deux concernées par l’export a eu des difficultés à livrer. En avril, une étude du même organisme notait une légère amélioration de la situation. Celle-ci reste cependant complexe
S’appuyant sur l’exemple bourguignon, il note que certaines Direccte ont tardé à aider des entreprises dans la mise en place du chômage partiel. "Dans la région, certaines sociétés ont eu des difficultés à avoir des masques, commente-t-il. Malgré le caractère indispensable de leur activité".
À l’approche du déconfinement, la situation reste très compliquée pour les entreprises, particulièrement celles déjà fragiles avant l'arrivée du Covid-19. "Elles ont reçu moins d’écoute de la part des fournisseurs", constate-t-il. Un "transfert de flux d’activité" important a eu lieu. Si le transport de colis et de palettes tourne à 50 % de son activité habituelle, les grandes enseignes et des sociétés de livraison drive ont vu leur demande augmenter. Pour ces dernières, la pénurie de main d’œuvre connue en conducteurs et préparateurs de commandes s’est accentuée du fait de la pandémie.
Des difficultés de livraisons pour les entreprises locales
Pour les autres, la situation va rester problématique après le 11 mai. Dans la région, la réouverture de grandes usines, comme Michelin ou Peugeot, devraient relancer l’activité, mais le reste devra attendre. "Tant que les restaurants et bars n’auront pas repris, nous ne reprendrons pas, synthétise Jean-Christian Vialelles. L’événementiel reste aussi à l’arrêt".
Une situation de tension qui a des répercussions sur l’ensemble de la dynamique régionale. D’après une enquête de l’observatoire économique de la CCI Auvergne-Rhône-Alpes de mars, une entreprise locale sur deux concernées par l’export a eu des difficultés à livrer. En avril, une étude du même organisme notait une légère amélioration de la situation. Celle-ci reste cependant complexe
