Le ralentissement de la demande provoqué par la propagation de l'épidémie causée par le nouveau coronavirus conduit de nombreuses compagnies européennes à réduire leurs programmes de vols et mettre en place des mesures d'économies, un mois après la suspension d'une grande partie des vols long-courriers vers la Chine continentale.
EasyJet a déjà annulé des vols et prévoit d'en supprimer près de 500 entre le 13 et le 31 mars. IAG, propriétaire de British Airways et Iberia, a également annulé des vols vers Milan et va réduire ses dessertes du pays. Air France effectue de son côté une "légère adaptation de son programme" avec certains vols vers Milan, Bologne et Venise "regroupés". Brussels Airlines va, elle, réduire de 30 % ses vols vers Milan, Rome, Venise et Bologne pour les deux prochaines semaines (2-14 mars).
Wizz Air réduit d'environ 60 % ses vols vers l’Italie au départ de Varsovie et de cinq autres villes polonaises. Les vols vers l'Italie sont en revanche maintenus depuis la Russie, mais Moscou a décidé de suspendre depuis dimanche son trafic aérien avec la Corée du Sud. Aeroflot (et sa filiale Aurora) et Korea Air ne sont pas concernées par la mesure.
L'impact de l'épidémie sur le trafic aérien européen conduit les compagnies, dont le cours de Bourse est fortement bousculé, à mettre en place des mesures d'économies. EasyJet a ainsi annoncé un gel des recrutements, des salaires et promotions, une réduction des dépenses administratives et une "offre de congés sans solde" à ses salariés. IAG a également annoncé des mesures d'économies.
Le patron de Finnair, Topi Manner, a pour sa part averti que le résultat opérationnel de la compagnie en 2020 serait "significativement plus faible" que l'année précédente en raison d'un "effet négatif sur la demande" et de la difficulté à prévoir l'évolution de la situation. Mettant en avant l'impact "très important" de l'épidémie sur les revenus de KLM, le directeur financier de la compagnie néerlandaise, Erik Swelheim, a pour sa part appelé les salariés à "réduire les coûts au niveau minimum pour garantir la sécurité des opérations".
L'autre pilier du groupe, Air France, a fait de même. Air France-KLM a chiffré entre 150 et 200 millions d'euros le manque à gagner dû à la suspension des vols vers la seule Chine de février à avril. L'allemande Lufthansa a aussi annoncé des gels d'embauches et des propositions de congés sans solde à ses employés.
Le risque est désormais que le coronavirus menace la saison d'été, cruciale, où les compagnies aériennes en Europe remplissent leurs avions de vacanciers se rendant au soleil. "La saison d'été en Europe pourrait être balayée si la situation se détériore en Italie et si nous voyons par exemple un bond des cas de contamination en France. Nous voyons déjà que les entreprises limitent les voyages d'affaires pour protéger leurs salariés", note Neil Wilson, analyste de Markets.com.
EasyJet a déjà annulé des vols et prévoit d'en supprimer près de 500 entre le 13 et le 31 mars. IAG, propriétaire de British Airways et Iberia, a également annulé des vols vers Milan et va réduire ses dessertes du pays. Air France effectue de son côté une "légère adaptation de son programme" avec certains vols vers Milan, Bologne et Venise "regroupés". Brussels Airlines va, elle, réduire de 30 % ses vols vers Milan, Rome, Venise et Bologne pour les deux prochaines semaines (2-14 mars).
Wizz Air réduit d'environ 60 % ses vols vers l’Italie au départ de Varsovie et de cinq autres villes polonaises. Les vols vers l'Italie sont en revanche maintenus depuis la Russie, mais Moscou a décidé de suspendre depuis dimanche son trafic aérien avec la Corée du Sud. Aeroflot (et sa filiale Aurora) et Korea Air ne sont pas concernées par la mesure.
L'impact de l'épidémie sur le trafic aérien européen conduit les compagnies, dont le cours de Bourse est fortement bousculé, à mettre en place des mesures d'économies. EasyJet a ainsi annoncé un gel des recrutements, des salaires et promotions, une réduction des dépenses administratives et une "offre de congés sans solde" à ses salariés. IAG a également annoncé des mesures d'économies.
Le patron de Finnair, Topi Manner, a pour sa part averti que le résultat opérationnel de la compagnie en 2020 serait "significativement plus faible" que l'année précédente en raison d'un "effet négatif sur la demande" et de la difficulté à prévoir l'évolution de la situation. Mettant en avant l'impact "très important" de l'épidémie sur les revenus de KLM, le directeur financier de la compagnie néerlandaise, Erik Swelheim, a pour sa part appelé les salariés à "réduire les coûts au niveau minimum pour garantir la sécurité des opérations".
L'autre pilier du groupe, Air France, a fait de même. Air France-KLM a chiffré entre 150 et 200 millions d'euros le manque à gagner dû à la suspension des vols vers la seule Chine de février à avril. L'allemande Lufthansa a aussi annoncé des gels d'embauches et des propositions de congés sans solde à ses employés.
Le risque est désormais que le coronavirus menace la saison d'été, cruciale, où les compagnies aériennes en Europe remplissent leurs avions de vacanciers se rendant au soleil. "La saison d'été en Europe pourrait être balayée si la situation se détériore en Italie et si nous voyons par exemple un bond des cas de contamination en France. Nous voyons déjà que les entreprises limitent les voyages d'affaires pour protéger leurs salariés", note Neil Wilson, analyste de Markets.com.