Corsair : le prêt de l'État, "un risque de concurrence déloyale"

Le plan de reprise de Corsair, la compagnie aérienne spécialiste de l'Outre-mer, en difficulté, comprend un prêt de l'État de 80 millions d'euros, selon un arrêté publié le 4 décembre au Journal officiel. Il versera 80 millions d'euros "au titre du programme du fonds de développement économique et social (FDES), par l'entremise de Natixis, sous la forme de prêts. La compagnie avait annoncé la veille un accord prévoyant "une contribution financière globale de près de 300 millions d'euros" signé "entre Corsair, l'État et un consortium d'investisseurs, présentant une solution de financement collectif".

Selon La Tribune, l'aide de l'État s'élève à 141 millions d'euros et "comprend plusieurs instruments : prêt direct, prêt participatif, exonérations de charges". Cette aide à Corsair fait peser le risque de "concurrence déloyale", s'est inquiété le vice-président d'Air Caraïbes et président de French Bee Marc Rochet. Les aides financières de l’État sont soumises à l'approbation de la Commission européenne.

Dans le cadre de l'opération de reprise de Corsair, les groupes allemands Intro Aviation et TUI, actionnaires respectivement à hauteur de 53 % et de 27 %, cèderont la totalité de leur participation dans le capital de Corsair, selon la compagnie dont le reste du capital est détenu par les salariés. Un consortium d'une quinzaine d'investisseurs antillais deviendra actionnaire à 100%. Corsair est la troisième compagnie française après Air France et les compagnies du groupe Dubreuil, Air Caraïbes et French Bee.

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