
© CCI d'Ajaccio
Concernant la desserte aérienne Corse-Paris, des "difficultés" persistent avec Air France, a indiqué lundi 5 mars à Ajaccio le président du conseil exécutif de la CTC, Paul Giacobbi. "Nous sommes sur le point de finaliser un accord, mais il est difficile techniquement de conclure avant le 25 mars, date limite de la DSP", a déclaré M. Giacobbi.
Il a souhaité "un prolongement de la période de négociation", tout en soulignant qu'il "n'y pas d'infructuosité de la procédure d'attribution" - Air France ayant annoncé qu'elle pourrait se retirer de Corse. M. Giacobbi et le président de l'Office des transports de la Corse (OTC), Paul-Marie Bartoli, ont notamment déploré que la compagnie demande "une réduction plus explicite des obligations de service public", une augmentation de 17 euros du tarif résident et "de pouvoir modifier ce tarif autant que nécessaire". Ils ont rappelé qu'ils avaient accepté une augmentation de 11 euros de ce tarif et une réduction des obligations de service public "à condition de rester dans les limites admises par la Direction générale de l'aviation civile". "Chacun comprendra qu'une DSP qui s'affranchit des obligations de service public et d'un tarif résident qui peut être modifié au jour le jour unilatéralement, n'est plus une DSP", a dit M. Giacobbi.
Débat les 22 et 23 mars
L'Assemblée de Corse doit débattre les 22 et 23 mars du transport aérien entre la Corse et le continent. M. Giacobbi a indiqué qu'une prolongation du délai au-delà du 25 mars serait demandée à l'Assemblée, bien que la CTC "pense aboutir d'ici quelques semaines".
Il a souhaité "un prolongement de la période de négociation", tout en soulignant qu'il "n'y pas d'infructuosité de la procédure d'attribution" - Air France ayant annoncé qu'elle pourrait se retirer de Corse. M. Giacobbi et le président de l'Office des transports de la Corse (OTC), Paul-Marie Bartoli, ont notamment déploré que la compagnie demande "une réduction plus explicite des obligations de service public", une augmentation de 17 euros du tarif résident et "de pouvoir modifier ce tarif autant que nécessaire". Ils ont rappelé qu'ils avaient accepté une augmentation de 11 euros de ce tarif et une réduction des obligations de service public "à condition de rester dans les limites admises par la Direction générale de l'aviation civile". "Chacun comprendra qu'une DSP qui s'affranchit des obligations de service public et d'un tarif résident qui peut être modifié au jour le jour unilatéralement, n'est plus une DSP", a dit M. Giacobbi.
Débat les 22 et 23 mars
L'Assemblée de Corse doit débattre les 22 et 23 mars du transport aérien entre la Corse et le continent. M. Giacobbi a indiqué qu'une prolongation du délai au-delà du 25 mars serait demandée à l'Assemblée, bien que la CTC "pense aboutir d'ici quelques semaines".