Corsica Linea vient de souffler sa première bougie avec le sourire. La compagnie qui a succédé à la SNCM affiche une progression de ses réservations de 40 % pour sa seconde saison estivale (du 15 juin au 15 septembre), comparé à la première.
La compagnie annonce un chiffre d'affaires de 170 millions d'euros pour l'ensemble de 2016 et un "léger bénéfice", inférieur à 5 % des recettes. Elle prévoit d'atteindre 192 millions de revenus en 2017 et d'accroître son bénéfice. Corsica Linea revendique 470.000 passagers – contre 300.000 en 2015 – et 875.000 mètres linéaires de fret transportés l'an dernier, légèrement plus que les 850.000 prévus en octobre. Les capacités ont été accrues grâce à huit fréquences supplémentaires durant la saison. La direction prévoit d'atteindre le million de mètres linéaires de remorques et d'attirer 100.000 passagers en plus en 2017, après une année pleine d'exploitation.
La compagnie annonce un chiffre d'affaires de 170 millions d'euros pour l'ensemble de 2016 et un "léger bénéfice", inférieur à 5 % des recettes. Elle prévoit d'atteindre 192 millions de revenus en 2017 et d'accroître son bénéfice. Corsica Linea revendique 470.000 passagers – contre 300.000 en 2015 – et 875.000 mètres linéaires de fret transportés l'an dernier, légèrement plus que les 850.000 prévus en octobre. Les capacités ont été accrues grâce à huit fréquences supplémentaires durant la saison. La direction prévoit d'atteindre le million de mètres linéaires de remorques et d'attirer 100.000 passagers en plus en 2017, après une année pleine d'exploitation.
Pierre-Antoine Villanova s'est félicité d'être parvenu à cette situation "avec 18 mois d'avance sur les projections". Le directeur général de la compagnie estime avoir totalement coupé avec l'époque de la SNCM. Il assure être "passé du management et de l'état d'esprit d'un grand groupe public à ceux d'une ETI, plus pragmatique et proche de ses salariés". Il affiche 90 % de satisfaction de la part des clients et une meilleure implication du personnel : "Je pense que nos marins sont fiers de travailler pour cette compagnie".
Taux de remplissage fret élevés
Pour poursuivre sa reconquête, Corsica Linea a l'intention de développer le fret sur le Maghreb, officiellement sans se donner d'objectif. Un tiers du chiffre d'affaires de la compagnie est réalisé aujourd'hui sur la Corse et près de 100 % de l'activité fret, nourrie "à hauteur de 50 %" par les transporteurs corses actionnaires de l'armateur.
Sur la Corse, le directeur estime être passé de 10 à 12-13 % de parts sur un marché de 1,8 million de ml mais pense avoir "ramené beaucoup de fret et de passagers à Marseille", un retour "dont a dû aussi bénéficier La Méridionale". Il pense qu'il sera difficile d'améliorer encore les résultats, vu les "hauts taux de remplissage sur Ajaccio et Bastia".
Taux de remplissage fret élevés
Pour poursuivre sa reconquête, Corsica Linea a l'intention de développer le fret sur le Maghreb, officiellement sans se donner d'objectif. Un tiers du chiffre d'affaires de la compagnie est réalisé aujourd'hui sur la Corse et près de 100 % de l'activité fret, nourrie "à hauteur de 50 %" par les transporteurs corses actionnaires de l'armateur.
Sur la Corse, le directeur estime être passé de 10 à 12-13 % de parts sur un marché de 1,8 million de ml mais pense avoir "ramené beaucoup de fret et de passagers à Marseille", un retour "dont a dû aussi bénéficier La Méridionale". Il pense qu'il sera difficile d'améliorer encore les résultats, vu les "hauts taux de remplissage sur Ajaccio et Bastia".
"Nous avons ramené beaucoup de fret et de passagers à Marseille"
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Pierre-Antoine Villanova juge qu'il sera bientôt temps de "parler d'avenir et de renouvellement de flotte". Pour Pascal Trojani, président de Corsica Linea et représentant de ses actionnaires, si la compagnie devait acheter un navire, il serait à propulsion GNL.
En attendant, Corsica Linea annonce des efforts de modernisation des ferries actuels et dit vouloir consacrer 23 millions d'euros par an à l'entretien de sa flotte de six navires (22 millions en 2016), sans avoir encore sollicité de financement bancaire depuis son lancement. Pierre-Antoine Villanova ne se prive pas de glisser qu'à l'époque de Transdev et "du grand actionnaire national", cette somme n'était que de "15 millions d'euros".
La prochaine échéance pour la compagnie est l'attribution le 26 juillet par l'Assemblée territoriale de Corse de la prochaine DSP, qui lui avait été confiée pour un an en septembre dernier.
Quant aux 220 millions d'euros d'aides à la SNCM que l'UE demande à la France de récupérer, comme l'a confirmé une décision de justice du 1er mars, le directeur général de Corsica Linea a répété qu'ils ne concernent pas son entreprise. "Nous avons démontré à tout le monde la discontinuité totale avec l'ancienne société. Je m'autorise à penser que c'est acquis au niveau de l'Europe".