
Le "Jean Nicoli", qui arborait les couleurs de la SNCM, est passé dans le giron de Corsica Linea © Franck André
Le rapport de l'Office des transports de la Collectivité territoriale de Corse (CTC), qui a été adopté à l’unanimité des 51 élus de l'Assemblée de Corse, prévoit une DSP provisoire d'une année, à compter du samedi 1er octobre jusqu'au 30 septembre 2017.
Une enveloppe revue à la baisse
Elle a été accordée sans grande surprise au tandem Corsica Linea et La Méridionale pour la desserte des ports corses en sortie de Marseille. Les deux compagnies privées doivent assurer la DSP durant douze mois en attendant la création d'une compagnie maritime régionale publique associant la CTC et des opérateurs privés dont le principe a déjà été voté par l'Assemblée de Corse.
Une enveloppe revue à la baisse
Elle a été accordée sans grande surprise au tandem Corsica Linea et La Méridionale pour la desserte des ports corses en sortie de Marseille. Les deux compagnies privées doivent assurer la DSP durant douze mois en attendant la création d'une compagnie maritime régionale publique associant la CTC et des opérateurs privés dont le principe a déjà été voté par l'Assemblée de Corse.
"En attendant le futur dispositif de gestion qui entrera en vigueur en 2017 "
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L'enveloppe prévisionnelle a été revue à la baisse par l'exécutif corse. Elle est passée de 104 millions d'euros à 77,9 millions d'euros. Cette nouvelle DSP doit assurer la transition avec le futur dispositif de gestion qui entrera en vigueur en 2017. Un outil juridique voté par la collectivité le 6 septembre et qui prévoit la création de deux sociétés d'exploitation : l'une pour assurer les rotations entre les ports principaux (Ajaccio et Bastia) et Marseille, l'autre pour relier les ports secondaires (Île-Rousse, Propriano et Porto-Vecchio) et le port phocéen.
Vers des partenariats public-privé
Ces deux entités prendront la forme de Sociétés d'économie mixte à opération prioritaire (Semop) et seront fondées sur la base d'un partenariat public-privé entre la Collectivité territoriale de Corse et des opérateurs privés retenus dans le cadre d'un appel d'offres. Ces Semop auront leur siège dans l'île et n'auront pour seul objet que la continuité territoriale : une société d'économie mixte d'investissement sera également mise en place, dont le capital sera détenu à hauteur de 70 % par la CTC et une société d'investissement qui programmera l'acquisition des navires pour pouvoir les affréter à ces Semop, selon l'OTC.
Actuellement, la desserte maritime de la Corse est assurée au travers d'une délégation de service public, un mode de gestion contesté régulièrement devant les autorités européennes de la Concurrence.
Pour l'heure, dans le cadre de la nouvelle DSP provisoire, le partenariat reste inchangé puisque Corsica Linea est née sur les cendres de l'ex-Société nationale Corse Méditerranée (SNCM) et que cette dernière avait pour coéquipière La Méridionale, filiale du groupe Stef. Cet armateur spécialiste de la Corse avait transmis ses propositions en juillet.
Quant à l'offre de Corsica Ferries, qui est à l'origine de l'annulation de la précédente DSP en avril 2015 suite à la plainte qu'avait déposée la compagnie du groupe Lota Maritime, elle a été jugée irrecevable par l'Assemblée de Corse.
Vers des partenariats public-privé
Ces deux entités prendront la forme de Sociétés d'économie mixte à opération prioritaire (Semop) et seront fondées sur la base d'un partenariat public-privé entre la Collectivité territoriale de Corse et des opérateurs privés retenus dans le cadre d'un appel d'offres. Ces Semop auront leur siège dans l'île et n'auront pour seul objet que la continuité territoriale : une société d'économie mixte d'investissement sera également mise en place, dont le capital sera détenu à hauteur de 70 % par la CTC et une société d'investissement qui programmera l'acquisition des navires pour pouvoir les affréter à ces Semop, selon l'OTC.
Actuellement, la desserte maritime de la Corse est assurée au travers d'une délégation de service public, un mode de gestion contesté régulièrement devant les autorités européennes de la Concurrence.
Pour l'heure, dans le cadre de la nouvelle DSP provisoire, le partenariat reste inchangé puisque Corsica Linea est née sur les cendres de l'ex-Société nationale Corse Méditerranée (SNCM) et que cette dernière avait pour coéquipière La Méridionale, filiale du groupe Stef. Cet armateur spécialiste de la Corse avait transmis ses propositions en juillet.
Quant à l'offre de Corsica Ferries, qui est à l'origine de l'annulation de la précédente DSP en avril 2015 suite à la plainte qu'avait déposée la compagnie du groupe Lota Maritime, elle a été jugée irrecevable par l'Assemblée de Corse.