Le consortium d'entreprises Corsica Maritima, dont la candidature à la reprise de la SNCM a été refusée par le tribunal de commerce de Marseille attaque le choix de Patrick Rocca comme repreneur de la compagnie.
Corsica Maritima conteste la désignation de Patrick Rocca comme repreneur de la SNCM. Le groupement, qui a été écarté au profit de l'entrepreneur corse, a déposé un recours qui sera examiné le 17 décembre, a indiqué le parquet de Marseille. Le groupe de Patrick Rocca a été choisi fin novembre par le tribunal de commerce de Marseille.
"Manque d'impartialité"
Le projet de Patrick Rocca, 50 ans, dont le groupe comprend 27 sociétés dans le transport, l'immobilier ou les déchets en Corse, prévoit la reprise de 845 salariés sur un peu plus de 1.400. Trois autres projets de reprise avaient été déposés par Corsica Maritima, par le groupe Baja Ferries et par l'ex-directeur du port de Marseille Christian Garin, associé à l'armateur grec Arista.
Corsica Maritima, qui a par ailleurs annoncé son intention d’ouvrir des lignes au départ de Toulon si son offre n'était pas retenue, a déposé un recours en tierce opposition, n'ayant pas le droit de le déposer elle-même.
Selon une source proche du dossier, le consortium d'entreprises corses y dénonce notamment "un manque d'impartialité" dans le choix du repreneur, "les relations étroites entre la SNCM et Rocca" et reproche au tribunal de ne pas avoir pris en compte les 60 emplois supplémentaires prévus dans le projet de reprise de Corsica Maritima.
"Manque d'impartialité"
Le projet de Patrick Rocca, 50 ans, dont le groupe comprend 27 sociétés dans le transport, l'immobilier ou les déchets en Corse, prévoit la reprise de 845 salariés sur un peu plus de 1.400. Trois autres projets de reprise avaient été déposés par Corsica Maritima, par le groupe Baja Ferries et par l'ex-directeur du port de Marseille Christian Garin, associé à l'armateur grec Arista.
Corsica Maritima, qui a par ailleurs annoncé son intention d’ouvrir des lignes au départ de Toulon si son offre n'était pas retenue, a déposé un recours en tierce opposition, n'ayant pas le droit de le déposer elle-même.
Selon une source proche du dossier, le consortium d'entreprises corses y dénonce notamment "un manque d'impartialité" dans le choix du repreneur, "les relations étroites entre la SNCM et Rocca" et reproche au tribunal de ne pas avoir pris en compte les 60 emplois supplémentaires prévus dans le projet de reprise de Corsica Maritima.
