
Trois ans ont été requis pour l'abandon du navire © Costa Croisières
L'accusation a réclamé lundi 26 janvier une peine de 26 ans et trois mois de prison contre Francesco Schettino, l'ex-commandant du paquebot "Costa Concordia". Le parquet a également demandé l'incarcération du capitaine du Concordia pour éviter sa fuite, et une série de peines accessoires dont la déchéance de ses droits à commander un navire. L'unique accusé de ce procès ouvert en 2013 n'était pas présent à l'audience. Le procès va se poursuivre avec la plaidoirie de ses avocats avant un verdict attendu début février.
Francesco Schettino, 54 ans, est détesté dans son pays pour avoir abandonné son navire qui coulait avec ses 4.200 passagers et membres d'équipage. Sur les 26 ans et trois mois requis par le parquet, trois ans sont d'ailleurs pour abandon de navire. Lors de son interrogatoire serré par les procureurs, qui se sont succédé à l'audience, il a minimisé sa responsabilité, s'efforçant d'apparaître comme un commandant mal informé par son équipage. Faux, a tenté de démontrer l'accusation dans un réquisitoire de plus de dix heures tout au long de la semaine dernière : Schettino a commis "une erreur magistrale", a résumé l'un des procureurs, Alessandro Leopizzi. Il "commande le plus gros navire commercial de la marine italienne, mais regarde à peine les écrans radar. Il commet une erreur magistrale", en situant mal le navire, a-t-il expliqué.
Francesco Schettino, 54 ans, est détesté dans son pays pour avoir abandonné son navire qui coulait avec ses 4.200 passagers et membres d'équipage. Sur les 26 ans et trois mois requis par le parquet, trois ans sont d'ailleurs pour abandon de navire. Lors de son interrogatoire serré par les procureurs, qui se sont succédé à l'audience, il a minimisé sa responsabilité, s'efforçant d'apparaître comme un commandant mal informé par son équipage. Faux, a tenté de démontrer l'accusation dans un réquisitoire de plus de dix heures tout au long de la semaine dernière : Schettino a commis "une erreur magistrale", a résumé l'un des procureurs, Alessandro Leopizzi. Il "commande le plus gros navire commercial de la marine italienne, mais regarde à peine les écrans radar. Il commet une erreur magistrale", en situant mal le navire, a-t-il expliqué.