
Koji Sekimizu, secrétaire général de l'OMI © OMI
L'Organisation maritime internationale (OMI) préconise de revoir "si nécessaire" les règles de sécurité à bord, suite au naufrage du "Costa Concordia" le vendredi 13 janvier. "L'OMI ne peut prendre cet accident à la légère", a souligné son secrétaire général, Koji Sekimizu, à Londres où l'organisation a son siège, tout en refusant pour l'heure de préjuger des causes. "Nous devrions nous pencher sérieusement sur les leçons qui doivent être tirées et, si nécessaire, réexaminer les règles de sécurité sur les grands navires de transport de passagers à la lumière du résultat des investigations", a-t-il ajouté.
Centenaire de la catastrophe du «Titanic»
Le secrétaire général a demandé aux autorités italiennes "de mener l'enquête sur tous les aspects de cet accident et de faire part de leurs conclusions à l'OMI (...) le plus vite possible". Il a salué la façon dont les garde-côtes italiens avaient mené les opérations de sauvetage la nuit de l'accident et "les efforts incessants pour mobiliser des patrouilleurs, des remorqueurs, des hélicoptères et des équipes de plongeurs, ce qui a permis de sauver plus de gens qu'ils n'en avaient jamais sauvé auparavant". "Au moment du centenaire de la catastrophe du «Titanic», cet accident nous rappelle une fois encore les risques liés aux activités maritimes", a ajouté Koji Sekimizu.
Centenaire de la catastrophe du «Titanic»
Le secrétaire général a demandé aux autorités italiennes "de mener l'enquête sur tous les aspects de cet accident et de faire part de leurs conclusions à l'OMI (...) le plus vite possible". Il a salué la façon dont les garde-côtes italiens avaient mené les opérations de sauvetage la nuit de l'accident et "les efforts incessants pour mobiliser des patrouilleurs, des remorqueurs, des hélicoptères et des équipes de plongeurs, ce qui a permis de sauver plus de gens qu'ils n'en avaient jamais sauvé auparavant". "Au moment du centenaire de la catastrophe du «Titanic», cet accident nous rappelle une fois encore les risques liés aux activités maritimes", a ajouté Koji Sekimizu.
"Cet accident nous rappelle les risques liés aux activités maritimes"
L'OMI est une agence des Nations unies, chargée de la sécurité des navires et de la prévention de la pollution marine par les bateaux. En raison de la catastrophe, elle a annulé lundi 16 janvier le lancement d'une série de commémorations pour le centenaire du naufrage du «Titanic» en avril 1912. Le «Costa Concordia», qui transportait 4.229 personnes, a heurté vendredi 13 janvier au soir un rocher puis a fait naufrage près de l'île du Giglio, en Toscane (centre ouest).