
© MSC
Arnaud Montebourg a annoncé un coup de pouce de 100 millions d'euros à la filière navale, lors du lancement d'un fleuron de la croisière. Euphorique au pied de l'imposant navire blanc "MSC Preziosa" de 333 mètres de long sur 38 de large qui venait d'être baptisé par son armateur l'italo-suisse MSC, le ministre a lancé : "Regardez le "Made in France", comme on dit, regardez comme il est magnifique, c'est le prestige du travail des ouvriers de Saint-Nazaire, des ingénieurs, des créateurs".
80 millions supplémentaires
"Nous avons quatre projets pour 20 millions d'euros et nous venons de rouvrir jusqu'à 80 millions de projets futurs pour permettre par exemple à la nouvelle génération de ce type de paquebot de croisière ou de ferry d'économiser encore davantage de carburant, d'améliorer encore les performances de ces navires et d'être dans la course mondiale technologique numéro un, numéro deux mais le moins possible dans les fonds de cale", a-t-il souligné. "Notre souhait est d'être offensifs", a-t-il martelé, rappelant que la construction navale compte 70.000 emplois industriels et réalise 10 milliards de chiffre d'affaires.
80 millions supplémentaires
"Nous avons quatre projets pour 20 millions d'euros et nous venons de rouvrir jusqu'à 80 millions de projets futurs pour permettre par exemple à la nouvelle génération de ce type de paquebot de croisière ou de ferry d'économiser encore davantage de carburant, d'améliorer encore les performances de ces navires et d'être dans la course mondiale technologique numéro un, numéro deux mais le moins possible dans les fonds de cale", a-t-il souligné. "Notre souhait est d'être offensifs", a-t-il martelé, rappelant que la construction navale compte 70.000 emplois industriels et réalise 10 milliards de chiffre d'affaires.
"Lancement d'un fleuron de la croisière"
Les quatre projets concernés par la première enveloppe de 20 millions d'euros concernent le développement d'un voilier du futur avec des bio-matériaux, une propulsion électrique par batterie et un écopilotage, un chalutier dont la consommation énergétique sera diminuée de 50 %, un navire de maintenance des éoliennes marines propulsé au GNL et enfin un équipement de défense contre la piraterie maritime. Les autres projets, concernés par les 80 millions d'euros doivent encore faire l'objet d'un appel à projet "dans les semaines, mois qui viennent". "Filière après filière, nous sommes en train de construire les grands programmes du renouveau industriel français, comme à l'époque post-gaulliste : à l'époque ça marchait, pourquoi ça ne marcherait pas maintenant", a proclamé le ministre.
Auparavant, il avait présidé avec le ministre délégué aux Transports et de la Mer, Frédéric Cuvillier, un comité stratégique de la filière navale, à bord même du "MSC Preziosa". Celui-ci, qui a troqué le pavillon français et celui de STX pour celui de l'Italie de son armateur mais aussi du Panama, qui bat sur les douze navires de la compagnie MSC, tous construits à Saint-Nazaire, devait appareiller pour Marseille en fin d'après-midi, pour sa première croisière. Le navire, lui, a coûté 540 millions d'euros à MSC qui l'a "adopté" en mars 2012 alors qu'il était déjà à moitié construit. Initialement, l'armateur libyen, la compagnie maritime d’État libyenne GNMTC, avait lancé la commande avant de se mettre en cessation de paiement à la suite de la révolution libyenne.