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"À l'instar de la réforme mise en œuvre dans l'Hexagone en 2011, les Outre-Mer vont désormais disposer de nouveaux établissements publics portuaires", indique le ministère des Outre-Mer et le ministère délégué aux Transports, à la Mer et à la Pêche.
Dès le 1er janvier, sur le modèle des sept GPM français de métropole que sont Dunkerque, Le Havre, Rouen, Nantes-Saint-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux et Marseille, les Grands Ports maritimes de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et enfin de La Réunion remplaceront le Port autonome de la Guadeloupe et les trois ports d'intérêt national actuellement concédés aux Chambres de commerce et d'industrie (CCI) locales de Fort-de-France (Martinique), de Dégrad-des-Cannes (Guyane) et de Port-Réunion (La Réunion).
Les décrets d'application de la loi du 22 février 2012 portant réforme portuaire on été publiés au "Journal officiel" du 2 octobre dernier.
Dès le 1er janvier, sur le modèle des sept GPM français de métropole que sont Dunkerque, Le Havre, Rouen, Nantes-Saint-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux et Marseille, les Grands Ports maritimes de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et enfin de La Réunion remplaceront le Port autonome de la Guadeloupe et les trois ports d'intérêt national actuellement concédés aux Chambres de commerce et d'industrie (CCI) locales de Fort-de-France (Martinique), de Dégrad-des-Cannes (Guyane) et de Port-Réunion (La Réunion).
Les décrets d'application de la loi du 22 février 2012 portant réforme portuaire on été publiés au "Journal officiel" du 2 octobre dernier.
"L'État achève la transformation des établissements portuaires d'Outre-Mer"
Le texte vise à "mieux répondre aux exigences de performance et de compétitivité qu'imposent l'évolution du commerce maritime international et la concurrence avec les ports étrangers" et d'offrir "un cadre nouveau" facilitant "l'investissement et la réalisation des projets d'infrastructures portuaires".
Au travers de leur présence au sein du conseil de surveillance des GPM, "les collectivités territoriales concernées ont l'ambition d'avoir davantage l’œil sur le développement de ces ports", assurent les ministères concernés.
Compétitivité et maîtrise des coûts
La réforme tant attendue par les professionnels portuaires ultramarins prend en compte la notion de compétitivité. Selon le texte, elle "décline dans les Dom le modèle des Grands Ports maritimes hexagonaux, tout en tenant compte des spécificités inhérentes à la situation locale pour permettre à leurs ports de mieux répondre aux exigences de performance et de compétitivité qu’imposent l’évolution du commerce maritime international et la concurrence avec les ports étrangers". En outre, elle vise à accroître, "par leur présence au sein du conseil de surveillance, le poids des collectivités territoriales par rapport à la situation actuelle pour une meilleure interaction entre le développement des ports d’Outre-Mer et l’évolution des territoires sur lesquels ils sont implantés". D'autre part, elle a l'ambition d'intégrer "le souci d’une meilleure maîtrise des coûts de passage portuaire, et donc des prix en Outre-Mer". Une préoccupation qui avait été soulignée lors du débat parlementaire sur la loi du 22 février 2012, notamment par les élus ultramarins. Enfin, on attend de cette loi qu'elle permette de "faciliter l’investissement portuaire et la réalisation des projets d’infrastructures portuaires".
Victorin Lurel, ministre des Outre-Mer, et Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, se félicitent que "l’État achève ainsi la transformation de ses grands établissements portuaires en Outre-Mer". Ils en espèrent une "amélioration de la compétitivité de ces ports", une "dynamisation de la chaîne logistique terrestre dont ils constituent un moteur majeur", et une "industrialisation maîtrisée des sites". Selon les deux ministres, "les ports sont des éléments essentiels sur le chemin de la reprise de l’activité économique".